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 Like A Pinocchio... || Dakota

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Robot au grand coeur
Adriel Vertigo
Adriel Vertigo
Robot au grand coeur

••• Citation : « Pour de vrai, pour de faux »
••• Taff : Vice-Président du CDE ♥ None
••• Localisation : Dans l'école, pardi !


Alias
••• Pseudo: Dakota
••• Spécial: Androïde
••• Niveau:
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MessageSujet: Like A Pinocchio... || Dakota   Like A Pinocchio... || Dakota EmptyLun 6 Oct - 22:10


That's classified.
 « Welcome to the Level Seven. »


Carte d'identité
♚ Nom :Vertigo
♚ Prénom(s) :Adriel
♚ Âge : 3 ans.
♚ Nationalité(s) : Machine 100% made in Américain
♚ Lieu de Naissance : Miami, Floride, U.S.A., le 29 Décembre, 2011.

♚ Groupe : Étudiant, seconde année
♚ Team : Team 3
♚ Options : Langues (Français, Anglais), Théâtre, Littérature, Histoire.
♚ Métier : None. (Mais peut éventuellement aider dans le département recherche.)

♚ Sexualité : Inconnue.

Alias
♚ Pseudo héroïque : DK0-TA (Dakota)
♚ Niveau : 17

♚ Classe : Technologique
♚ Don : Androïde
♚ Maitrise : 10/10
♚ Explications :
« – Est-ce que tu m'entends ?
Oui.
Donne-moi ton ID.
DK0-TA. Robot de Génération III, production Alpha.
Est-ce que tu peux bouger tes membres ? »

Ce qui ressemblait à un jeune garçon se mit à bouger toutes les articulations qu'il possédait et dans tout les sens possible.
«  – Oui. » répondit-il après une série d'exercice.
«  – Les yeux ? ». La Machine s'exécuta. Les levant au ciel, regardant autours de lui. Il semblait analyser toute la pièce, comme si il cherchait quelque chose de distinct. Finalement, son regard se porta sur un large miroir, en face de lui. Il était nu, encore en création, mais cela ne le gênait pas. Pourquoi est-ce que ça l'aurait fait ? Il n'avait pas de sentiment. C'était un robot.
« Mouvement articulaire et visuel, bon. »

Et en sa qualité d'androïde, de la troisième génération, sa cuirasse était plus solide, dure. Elle pouvait aisément recevoir plus d'un milliard de balle, à une vitesse incroyable sans recevoir la moindre égratignure. Évidemment, que serait un robot sans une force augmenté, proportionnel à sa technologie ? Rien. Voilà pourquoi le modèle G3PA propose à ses robots la capacité à pouvoir déplacer une série d'objet dit lourd pour un être normal avec une aisance déconcertante. Un exemple ? De lourdes altères. Sa condition de robot a un autre avantage : batterie Quantum. Dernier modèle, qui devrait durer au moins pendant trois siècles, sans aucun soucis.
Avec une tel machine, comment résister ? De plus, avoir une robot comme lui, c'est comme avoir une clef USB géante capable de marcher, avec plus de cinq disques durs, de dix Terra, chacun.

Néanmoins, il y a des soucis. Lesquels ? L'intelligence artificielle ne fait pas les émotions, et même si notre robot si présent est l'unique a avoir développé des émotions, elles ne parfois pas entièrement valable. Par exemple, sa masse de robot est trop lourde pour flotter. Il coule comme une pierre. De plus, une onde électromagnétique pourrait éventuellement endommager sa mémoire primaire et secondaire.
Mais le pire, ce sont les technopathes, ces gens capables de maîtriser la technologie, les machines. De les contrôler.  Il ne peut rien. Son corps n'est plus sien à ces moments-là, mais il doit faire avec.
Bien sûr, comme tout ordinateur, il est susceptible d'attraper un virus informatique, qui pourrait le dérégler, à tout moment. Par exemple, lorsqu'il se branche à un ordinateur infecté. Il est bon à savoir qu'il peut aussi volontairement essayer de transférer les virus en lui, où son système de défense pourra peut-être les éliminer.

Mais il faut voir le bon coté ; DK0-TA est une marchandise capable de faire plein de trucs fantastiques. N'est-elle pas belle la technologie chez Vertigo Industries, sous-compagnie technologique de Vertigo Corps ?

♚ Costume : L'Androïde n'a pas de costume. Il est un robot, et se contente de ça.
♚ Arme : Ses poings, notamment, même s'il lui est conseiller d'utiliser des armes à feu, étant donné qu'il a reçu l'enseignement approprié pour les manier. Mais il a réfléchit et analyser la question : il est plus efficace et réactif à main nue.
♚ Gadget : Étant un gadget à lui tout seul, aucun ne lui a jamais été accordé.
♚ Moyen de transport : Il n'a aucun moyen de transport, si ce n'est ses coéquipiers, camarades ou ses pieds, ce qui jusque là a toujours été efficace.

Physique & Personnalité
« – Très bien. » Derrière la vitre, on pouvait entendre le très léger son de clavier. « Peux-tu me dire ta phrase d'initialisation ? ». La machine était encore en train d'observer son reflet. Il avait une peau relativement blanche, mais pourtant, il avait un aspect latin, du sud ; son derme frisait le brun et le dorée. Ses cheveux étaient bruns, assez foncés, avec de petites boucles, lui retombant un peu partout sur le front, le cou et les oreilles. Ses lèvres étaient fines, et légèrement rosée. La forme de son visage était pointue, mais possédait une mâchoire assez carrée. Sa face était assez masculine tout en étant belle. Il était évident qu'avec un visage pareil, nombre de personne lui sauterait dessus, pour l'avoir rien que pour lui. De plus, ses yeux verts, semblaient sonder votre âme, avec une aisance déconcertante, mais que malgré cela, il vous acceptait. Évidemment, ce n'était que d'apparence.
« – Bonjour, je suis un robot de la gamme G3PA. Je peux m'occuper de votre maison, de la cuisine ainsi que des enfants. Je peux vous assister à votre travail, je peux être programmé pour parler plusieurs langues, selon vos désirs. Et je suis aussi à votre entière disposition en tant que partenaire sexuel.
Il n'y aucun besoin de me nourrir ou de me recharger. Je n'ai aucun besoin de sommeil non plus, sauf si vous le désirez. Ma batterie Quantum me garantis une longévité allant à trois cents ans.
Voulez-vous me donner un nom ?

Oui. Hm, pour le moment tu te nommeras... Adriel. » La voix féminine qui contrôlait là chacun de ses faits et geste, qui lui avait donné un nom, en prononça le dernier mot, devin plus maternel, comme si un doux souvenir était venu l'étreindre.

À ce moment-là, l'androïde détaillait son propre corps. Il était grand, il devait mesuré dans les environs d'un mètre nonante. Son torse était parsemé de faux muscles, des abdos fait de la même matière que sa peau, qui était une sorte de silicone métallique et mate. De longues jambes, qui avaient l'air taillée pour la course ou la marche, et des pieds plutôt long, mais qui n'enlevait rien au charme de ce robot. Adriel avait des bras qui lui arrivait aux cuisses, et avait de longs doigts, fins. Mais chez lui, tout semblait coller, être proportionné.
Son regard fini par se poser sur son entre-jambes. Qu'était-ce cette chose ? Mais il est inutile de le préciser au lecteur.
La machine ne bougea pas. Il ne faisait que se regarder.
Un léger sourire apparut sur ses lèvres, comme amusé et satisfait par la nouvelle. « – Je m'appelle Adriel... » Nombre de robot avait se genre de réaction. Après tout, n'étaient-ils pas programmé pour apprécier les ordres de leur maître ?
Mais Adriel était un cas différent. Si ses confrères ne faisait que simuler les émotions, l'androïde lui les ressentaient comme un être vivant, même si certaines notions étaient encore vague pour lui, comme le concept d'amour.
« – Mémorisation, ok. » l'ouvrière était toujours occupée à faire fonctionner le robot, pour qu'il n'y ait pas le moindre soucis, avec celui-ci. Le robot était quelqu'un de pragmatique ; il voyait le côté pratique avant le côté sentimental. Pour lui, les humains étaient un sujet d'étude, des compagnons et un but à atteindre. Le brun désirait plus que tout au monde être un humain. N'en avait-il pas déjà l'apparence ?

«  – Maintenant, bébé, je vais te télécharger trois langues dans tes disques-durs. » Lorsqu'elle dit ces mots, trois bras mécaniques sortirent du plafond et du sol. L'androïde se rapprocha des autres machines, tenta de les toucher, de savoir ce qu'ils étaient. « Arrête de bouger. » Adriel s'arrêta net et se remit en position piquet, mais observant toujours les machines.
Le robot était quelqu'un de très obéissant, voire serviable. Mais on pouvait aisément deviner qu'il était une sorte d'enfant, - enfant qui ne devait pas recevoir de surveillance, mais enfant quand même ! -, qui touchait presque à tout. Le grand brun avait envie de voir plus de chose.
« Bien, maintenant, dis quelque chose en Allemand.
Ich bin ein androïd aus dem Reihe G3PA. » Le robot fut surpris de lui-même, persuadé de n'avoir jamais été programmé pour ça.
Oui, Adriel avait un besoin d'information et de perfectionnement. Il ne quittait jamais un travail sans que celui-ci soit parfaitement accomplis. La machine eut, pour la première fois de son existence, l'air perdu. Comment ?
« – Bien. Dis-le en français.
Je suis un androïde de la gamme G3PA. » Le robot sembla encore plus perplexe.
«  – N'ai pas cet air étonné. Je t'ai installé ces langues. Je te l'ai dis. Tu t'en rappel ? » Elle eut une petite pause. « Quel est ton nom ? », finit-elle par demandé. Une bonne blague. La mémoire d'Adriel était parfaitement programmée, et n'oubliait pratiquement rien, mais faillait-il encore qu'il y fasse attention.
«  – Adriel. Vous m'avez nommé Adriel. » Un son sorti des hauts parleurs, indiquant qu'elle aussi était perplexe, et rassuré. Le garçon artificiel se demandait pourquoi.
« – Maintenant, dis quelque chose en japonnais...
Watashi wa shirīzu no robottodesu G3PA.
Bien. Fonction multi-linguistique, ok. Peux-tu chanter ? »
Le robot s'exécuta, et entonna la seule et unique chanson de son répertoire. Sa courte prestation terminée, on lui demanda de faire le tour de la pièce. Teste des articulations était une chose, se changer de positions, une autre. Mais marcher était complètement autre chose. Il eut, en premier lieu, du mal à se mouvoir, mais resta debout. Peu à peu il réussi à marcher correctement, et fit le tour de la pièce avec une grande aisance.
Il était une bonne machine, conscient malgré tout de ce qu'il était.
Histoire
« – Mouvement et gestuelle, ok. Tu es prêt pour travailler, chérie.
Que va-t-il m'arriver, maintenant ? » demanda l'androïde. Il ne savait même pas où il était, c'était normal, pour lui. Il n'avait jamais vécu, comment pouvait-il savoir ? Comment pouvait-il comprendre ? Il n'était pas ce qu'il pensait. Vivant.
« – Oh » le ton de sa voix était simple, las, comme si elle avait dû répondre à cette question un milliard de fois. « Tu seras réinitialisé, emballé, puis envoyé en boutique pour être vendu. » Pour l'humanoïde, cette révélation fut l'effet d'une bombe. Vendu ? À qui ? Pourquoi ?
« – Vendu ? » le brun semblait hébété. « Je suis une sorte de... de... », les mots lui venaient difficilement. Il en avait le cœur lourd, il n'arrivait pas à comprendre. Il venait de commencer à vivre et il devait être effacé ? « ... de marchandise ? C'est ça ? » Ses sourcils bruns se fronçaient, tandis qu'une machine l'habillait d'un sous-vêtement. Dans sa voix, il n'y avait aucune colère, aucune peine. Juste de l'incompréhension.
«  – Bien évidemment, babe, que tu es une marchandise. Regarde-toi. Je veux dire : tu es un ordinateur, avec des bras, des jambes, capable de faire plein de sortes de choses... Et tu vaux ton pesant d'or !
 – Je sais que je suis une machine... mais... » Il laissa sa phrase en suspend, et se mordilla la lèvre inférieur. Toute autre personne aurait pu croire qu'il était humain. Un humain dans une prison, de murs métallique et de verre. Ses yeux se baissèrent d'incompréhension, son regard était troublé - et par la même occasion, troublant pour la concessionnaire.
« – Mais ? » reprit-elle, suspendu à ses lèvres.
« – Mais... Je pensais... » à ce moment-là, la femme derrière la vitre eut un éclat de rire, probablement nerveux.
« – Tu pensais ? », il était vrai que la situation était particulière. Comment un robot pouvait-il penser ? Voilà qui était peu probable, et très étrange même. La Voix elle-même ne semblait ne pas y croire. « Et à quoi pensais-tu ?
 – Je pensais... » Ses yeux se relevèrent, avec une détermination soudaine, qui se mêlait toujours à ce sentiment d'ignorance. « Je pensais que j'étais un être vivant. »
La réaction de la femme fut vive, et tout s’enchaîna rapidement ; plusieurs bras mécaniques sortaient du sol et du plafond au même moment, se rapprochant dangereusement de l'automate

« – Merde. C'est pas dans le protocole, ça ! » beugla-t-elle, pour elle-même. La Voix n'avait jamais vu ça, et personne d'autre non plus d'ailleurs. « Ce doit être l'intelligence artificielle qui déraille. », reprit-elle, plus calmement « Bon, d'accord. Bon, bon, bon. » Un bruit de clavier se fit entendre. Elle devait taper assez fort pour qu'il soit entendu, via le micro, car jusqu'à présent, ce son n'était pas présent. « Enregistrement : modèle défectueux. Désassemblage et vérification des différents composants. »
Adriel parut plus que troubler : « – Vous me désassemblez ? Mais pourquoi ?!
 – Tu n'es pas supposé penser ce genre de trucs. En fait, tu n'es même pas supposé penser du tout ! Tu as probablement une pièce défectueuse, et tu dois être réparé ! »
Les bras étaient maintenant sur DK0-TA, qui se battait contre eux, et le démontait avec une facilité impressionnante. Le garçon était attaché à la base de la colonne vertébrale par l'un des bras, son unique vêtement avait été enlevé et l'une de ses jambes venait déjà à manquer.
« – Je me sens parfaitement bien, je vous assure ! » Des mots qui ne collait pas avec sa condition de robot. « Tout va bien chez moi ! ». Son torse avait été enlevé, et laissait voir l'intérieur du buste. Une machine bleu, vive, battait. Elle avait l'aspect d'un cœur mais une toute autre couleur. C'était la batterie Quantum qui étai relié d'une manière ou d'une autre, à toute les parties de son corps. Le robot tenta encore de repousser les bras, mais les siens furent retenues. « N'ai-je pas passer tout les tests correctement ?
 – Si mais... » la voix se fit un peu hésitante. « ... ton comportement n'est pas conforme aux normes ! », comme si pour elle, c'était une excuse.
« – Je vous en pris ! Ne me désassemblez pas ! » Son regard. À ce moment-là, comment aurions-nous pu l'oublier ?
« – Désolé, chéri, mais les modèle défectueux doivent être réparés ou éliminés. C'est mon travail. Et je ne peux pas me permettre qu'un client s'en plaigne... ». Le robot essayait de se débattre, comme une véritable personne le ferait pour sa vie. Mais n'était-ce pas le cas ?
«  – Je ne vous causerai aucun problème ! » hurlait-il. « Je vous le promet ! J'obéirai, et fera tout ce qu'on me demandera ! Je ne dirai rien, je ne penserai plus ! » Il débitait ces mots à une vitesse incroyable. On pouvait voir de la frayeur dans ses yeux. « Arrêtez, s'il vous plaît. STOP. », son ton de voix s'éleva encore. « J'AI PEUR ! » Et tout s'arrêta, net, le laissant sans jambe ni bras, accroché à une autre machine, le torse ouvert. « Je veux vivre. Je vous en pris... » Le silence. Adriel la rencontra pour la première fois, et elle lui fit peur. Non, en vérité, c'était savoir qui lui faisait peur. Il appréhendait la réponse de sa créatrice. Peu à peu, les machines se remirent à se mouvoir, et tandis que des larmes montaient aux yeux de l'ordinateur. Après tout, l'automate n'était-il pas supposé ressemblé à un humain ? S'il avait été un robot normal, il simulerait les émotions, le faisant pleurant sur la demande de son propriétaire.
Mais Adriel, lui. Il vivait le sentiment, le faisant vivre plus que ce qu'un de ses confrères aurait vécu. Les bras mécaniques se remirent à assembler les bras de l'androïde. Des larmes coulèrent de ses joues de ce dernier et eut un soupir de soulagement. Bien que n'ayant pas besoin de respiré, de l'air rentrait dans une poche spécialement conçu pour lui permettre de faire des sons tels que celui-ci, mais ce n'était pratiquement jamais volontaire. Même pour lui. Même pour un humain.
Quand il fût entièrement réassemblé, la dame lui demanda de rejoindre les autres, tandis qu'une porte, sur le côté gauche s'ouvrit.
« – Et reste dans les lignes, je ne veux aucun problème. » Et sur le visage d'Adriel, une sorte de sourire, sans qu'il soit laid, mais plutôt maladroit, se forma.
« – Merci. » C'était la dernière fois qu'il fût dans une salle de construction de Vertigo Industries.

Part 1 • Recrutement

Cher journal,
C'était un samedi, le 25 septembre, que le monde que j'avais jusque là connu allait profondément changé. Les Ténèbres qui jusque lors nous avaient protégés allaient s'évaporer comme l'eau ébouillantés se transforme en vapeur pour disparaître dans le courant de l'air. La Lumière de vérité allait nous plonger au cœur d'une scène dont nous ne connaissions même pas les rôles, mais chacun de nous, pourtant, savait pertinemment ce qu'il devait être fait. Le comment semblait nous échapper.
Je savais pertinemment que nous entrions dans la grande porte de l'Enfer, mais tout comme la sainte gravité, vibrante, alourdissante de la Terre, il n'y avait que je pouvait y faire.

Nous sommes des rebelles à la société. Nous sommes des chevaliers protecteur de l'humanité. Nous les sauveurs de notre race, devenant peu à peu rare face à la guerre incessante contre ces mutants, qui se regroupent et se suivent en masse. Aujourd'hui, ils parlent d'un projet de regroupement des ces monstres. C'est à mon sens une bonne chose ; le monde se rend compte qu'ils sont dangereux et que ces bêtes, sans âmes, excluent de Dieu. Ces démons doivent mourir, et retourner là d'où ils viennent : L'Enfer.
C'est pourquoi, c'est la dernière fois que je t'écris


- Leroy


Jemma termina sa lecture à haute voix en concluant ainsi : « – Ces types sont fous ! » Un air de dégoût, et peut-être de frayeur, se lisait sur son visage. Après tout, la blonde n'était-elle pas elle-même une méta humaine ? La panique fut presque totale lorsque l'un de ses compagnons activa un lecteur de musique, qui joua automatiquement Auf Wiedersehen Sweetheart de Vera Lynn. La jeune femme se retourna brusquement vers Tommy ; le responsable de sa terreur. « SIMMONS ! RETOURNE BOSSER ! » hurla-t-elle pour soulager ses pauvres nerfs tandis que le jeune homme s'en alla sans demander son reste. Elle lui lança un regard noir pendant quelques secondes, le temps qu'il disparaisse de son champ de vision. « Bon. Je veux que vous me passiez la zone au peigne fin. » ordonna-t-elle, « Après tout ceci va devenir notre nouvelle base de Miami. »
Jemma se demanda comment avait-elle fait pour en arriver là. Une coïncidence, sûrement. Elle était l'une des plus jeune recrue mais pourtant, elle avait déjà réussi à monter en grade. C'était une jeune femme absolument remarquable, en plus d'être délicieuse.
Elle était assez bien formée, avec des formes généreuse. Pourtant pas bien grande, comparer aux roux qui s'était enfuit, elle arrivait à dominer n'importe quel mâle (ou femelle) qui avait le culot de lui tenir tête.

Elle passa une main dans ses cheveux blond pour les remettre en place, tandis qu'on l'appela pour voir un quelconque élément, probablement.
« – Lieutenant Wincon ! Vous devriez venir voir ça.
J'arrive. »

Et la surprise fut grande pour elle, comme pour certains autres qui s'étaient discrètement glissé derrière elles et les deux autres agents.
« Mon dieu... » souffla-t-elle. Devant ses yeux, un jeune garçon, peu vêtu, était allongé, inanimé. « Est-il vivant ?
Négatif lieutenant... » Pourtant, malgré la semi-destruction du lieu, le corps était dans un état parfait, mise à part quelque saleté sur son visage. C'était une sacrée perte... pensa la jeune fille, en se basant uniquement sur son physique. Mais elle ignora si le jeune homme avait vécu une sainte vie ou s'il eut été une racaille.
Sans savoir pourquoi, elle eut envie de le toucher, de ranger ses belles boucles brunes. Le contact eut quelque chose détonnant.

Comme tout androïde de Vertigo Industries, l'être de métal se réveilla. Sa peau, malgré son réalisme était froid. Tout avait été prévu...

25 octobre, trois jours après l'incident :

«  – Il est toujours dans la pièce ?
Ouais. C'est quand même dingue. J'veux dire ! Qui aurait cru que c'était l'un des robots Vertigo qui avaient été volés le vingt-cinq septembre ?
Ca doit être ça dont le journal parlait...
Quel journal ?
T'es pas au courant ? Jem-
Hum.
D'accord, d'accord. Lieutenant Wincon a trouvé le journal de bord de l'un des anciens membres de ce... de ce...
Groupe ?
Ouais. C'est ça !
J'en ai entendu parlé. Mais je ne savais pas de quoi il parle...
Apparemment des tas d'inepties religieuses... Ce groupe était quand même barge !
Ouais ! Vouloir détruire une population entière... Ca te rappel rien ?
Beaucoup trop si tu veux mon avis. Une chance qu'on ait pu les arrêter avant ! »

L'étrange duo était composé d'une rouquine à l'air enjoué, elle semblait pouvoir parler pendant des heures tandis que sa grande taille offrait un magnifique torticolis aux personnes avec qui elle parlait, son partenaire était, lui, plus petit, aux cheveux noirs court. Il portait des lunettes, et semblait très sérieux. Le contraste était encore plus surprenant lorsqu'on savait qu'ils était de la même famille.
D'un pas décidé, ils avançaient tout deux, toujours en bavardant, jusqu'à ce que la grande perche s'arrête net devant une vitrine, qui montrait une salle positionné dans un demi-étage plus en deçà que le niveau actuel.
« – REGARDE ! » hurla-t-elle. En bas, il était possible de voir le robot qui riait apparemment aux éclats à cause de Timmy. Jemma aussi était dans la pièce et avait l'air de rire, elle aussi. « LE ROBOT, IL RIGOLE ! AVEC TIMMY ET JEMMA !
 – QUOI ?! » s'étrangla le garçon, qui lui aussi se colla à la vitre pour observer la scène, dont l'élément le plus perturbant selon lui était leur chef.

1er novembre, six jour après l'incident

« – Pensez-vous réellement que les troupes pourront accepter, Lieutenant ?
N'aie aucune crainte, Adriel.
DK0-TA. » La femme s'arrêta net, et en suivant le mouvement le robot fit de même.
« – Très bien. Dakota. » Elle eut un petit sourire en coin, mais le visage de l'androïde en affichait un grand, innocent.
Ils continuèrent leur route vers la salle de réunion, où le robot fut intégré à la compagnie comme un des leurs. Adriel était content. Son nom ici serait Dakota. Et il le conservera jusqu'à la fin de son existence.
Pour le moment, il était à l'essai, mais il allait sans dire qu'il serait efficace.

15 novembre, vingt jours après l'incident

« – Oui, oui. Je le sais déjà ça. J'ai lu le rapport de mission, plusieurs fois même. Mais qu'en est-il de votre coéquipier ?
Le robot ?
Il préfère être nommé Dakota.
Qu'il est tatillon pour une machine ! Enfin. J'imagine qu'il tiens plus de l'être humain que de la machine...
Que voulez-vous dire ?
Avant d'aller en mission, il a passé son temps à essayer de remonter le morale du groupe et les faire rire.
Oui, j'ai pu voir ça. J'imagine que Tim est très fier des blagues qu'il lui apprit !
Ça oui. D'ailleurs, il avait réussi à nous remonter un peu à bloc. Mais...
Mais ?
Une fois en mission, il est devenu méthodique. Il respecte les ordres, fait ce qu'il y a de mieux pour la mission...
A croire que c'est une autre personne...
Exactement. Comme si la machine remontait, abandonnant l'esprit.
Il faut te rappeler qu'il a été conçu pour ça.
Oui, je sais. Mais il ne peut pas dérober aux trois lois d'Asimov... Un robot ne peut porter atteinte à un être humain, ni, restant passif, permettre qu'un être humain soit exposé au danger ; un robot doit obéir aux ordres que lui donne un être humain, sauf si de tels ordres entrent en conflit avec la Première loi et...
Un robot doit protéger son existence tant que cette protection n'entre pas en conflit avec la Première ou la Deuxième loi. Oui, je sais. Tout le monde dans cette unité le sais.
Oui. Mais se dire qu'il est une machine alors qu'il est si... réel. C'est dur. Mais en plus de savoir que si il sauve quelqu'un, ce n'est peut-être même pas volontaire à son propre esprit...
Dakota est quelqu'un de bien. Tu l'as constaté. Et il fera toujours tout pour le bien de l'équipe et de l'humanité...
Oui... tu dois avoir raison... »

Ce qu'ils ignoraient tout deux, c'est que le dit-androïde avait tout entendu. Faisant comme si de rien n'était, il frappa à la porte et entra, apportant un document à Jemma, de la part de Timmy.

Part 2 • Échec

Le balance singulier et monotone du bus commençait doucement à lui taper sur le système. Dans tout le car, en direction de n'importe quelle destination hors de Miami, les gens semblaient fuir quelque chose. Tous, sauf Lui. Non, avec lui, ça ne changeait jamais. Il était tout sourire, tout charme. Quoique, l'autre aussi. Ce-dernier se mit à regarder la fenêtre vraiment intrigué par la race humaine.
La blonde se tourna vers Lui.
« – Timothée. » Jemma fit une sorte de grimace. « On fait quoi de l'autre, là ? »

Pour la première fois de sa vie, l'ancien lieutenant Wincon doutait, et devoir demandé de l'aide à l'un de ses anciens soldats, mâle qui plus est, la rebutait presque. Mais c'était un mal nécéssaire ; plus d'organisation, que des ennemis. Tout ça pour le robot, c'était vraiment incroyable. Mais pourtant, ils le protégeraient au bout de leur vie, car pendant une année, ils s'étaient attachés à lui, et le considéraient comme un ami (bien que le terme eut été exagéré, par les propres propos de Simmons.)

Ils arrivèrent bientôt à la sortie de la ville. D'une voix sûre et bien audible, à un point qu'une vieille femme, un peu enrobée et noire de peau, à l'épiderme maintenant ridé de tout les coins, entende ce qu'il dit : « – Wincon. Simmons. Merci pour le voyage, mais je vais retourner dans la ville. Adieu, Frère de Sang. Adieu, Lieutenant.
Ne m'appelle pas Lieutenant... » soupira-t-elle pour la énième fois, ce ne fut qu'après que les mots percutèrent « QUOI ?! » hurla la jeune blonde, « COMMENT CA TU NE VIENS PAS ? ». Ce fût, encore une fois, un moment rare, car le lieutenant était effectivement connue pour un calme à presque toute épreuve, si on occultait à présent Dakota, qu'elle considérait presque comme son fils, presque, et Timmy qui. Est bien. Était Timmy : il était capable d'énerver un moine bouddhiste... et l'avait déjà fait.

Après moult explications (dont la vieille femme n'avait pas perdue une miette), Adriel eut enfin l'autorisation ; grâce à un roux très convainquant et un chauffeur bien pressé. Tandis que le robot reparti en direction de la ville. Personne ne remarqua qu'une personne avait aussi quitté le bus.

Tout avait commencé il y avait deux mois, après une mission qui s'était bien passé. Mais des anciens rebelles avaient réussis à infiltrer l'organisation. Ce faisant, ils purent détruire l'organisation facilement, et cherchait à avoir le robot. Ce qu'en revanche la plupart des gens ignoraient, c'est qu'ils étaient directement lié à la Vertigo Corps, très intéressé par ces robots, qui auraient dû être commercialisé, mais qui ont été utilisés à des fins militaires. À vrai dire, ils avaient eux-même planifié leur propre cambriolage (après tout, quoi de mieux ?). Mais ce qui leur intéressait aussi, était les émotions, si réelle par moment, de l'androïde. Il avait la plus réussi. Et la compagnie voulait la dérober, pour faire des robots militaires et des robots militaires déguisés en civil. Quoi de mieux ?

Pourtant, ce n'était pas son intelligence artificielle qui l'avait conduit à quitter le bus, ni même ce qui l'avait conduit à cet appartement en plein centre ville. Mais il devait en avoir le coeur net, car cette personne qui l'avait contactée. Elle semblait avoir d'importante information mais quelle ne fût pas sa surprise lorsqu'il découvrit la vieille femme de l'autobus. Mémoire hypermnésique ? Non. Juste une bonne base de donnée.
Le choc fût encore plus violent lorsqu'il vit qu'elle arborait fièrement le blason de son ancien groupe. Un sourire, léger, digne d'un chef international, et un charisme qui ne pouvait même pas échapper au robot. Elle dit d'une voix qui sembla emplir la pièce :
« – Ravie de voir que vous avez répondu à l'appel, Agent Dakota. »
Part 3 • Réinitialisation

Aujourd'hui, nous somme en 2013. Cela fait près de d'une année que le robot vivait en compagnie de la vieille femme, qu'aujourd'hui, malgré ses protestations, il appelait Grand-Mère.
Pour tout dire, nous somme en fin août, et la fameuse école allait ouvrir ses portes.

Pour tout le monde, c'était une grande occasion qui se présentait. Et Grand-Mère ne perdit pas son temps : usant de ses contacts et de son argent, elle voulait transformer son soldat en super-soldat. Et pour être franc, Dakota était excité de rejoindre une école, pour la première fois. N'était-ce pas un pas de plus vers l'humanité ?

Il fit son cursus de première année, tout en rencontrant nombre de personne : Professeur Swrank, Professeur Brawewyrm ou même maître Carcelli, ou Monsieur Naga (qui de toute évidence était le Président du conseil d'élève). Intéressé, même l'androïde rejoignit le « club », aidant à la transformation du groupe en SEXY CLUB. Et il ne comprend pas pourquoi d'ailleurs, même si ça paraissait évident.

Il travailla sur des missions avec son équipe, et aida en laboratoire comme il put, pendant toute l'année.
Mais à la moitié de celle-ci, Dakota découvrit que sa tutrice était décédée, apparemment l'immeuble aurait explosé. Mais très confiant, et ayant reçu un mot, quelques heures auparavant, il resta très confiant. D'après ce qu'il avait compris, elle serait avec Timmy et Jemma (qui s'étaient mariés entre-temps) et elle avait tout légué au Robot, qui hérita d'une fortune colossale.

Le reste de l'année se déroula si ce n'est qu'il n'avait nul part où aller entre les périodes scolaires. Un de ses compagnons, Icaro, l'autorisa à loger dans une des chambres.
Mais le robot n'en fit rien : il dormit avec Icaro, pendant toutes les vacances (ce qui n'avait pas forcément l'air de déranger ce dernier...)

Part 4 • Carpe Diem

Voilà, ça fait un an que le robot a rejoint l'académie pour apprentis héros et qu'il continue. Pour être franc ? Il a hâte d'y retourner. Et puis, il a passé un excellent été, avec le Carcelli. Le brun s'entend fort bien avec son équipe. Les professeurs sont gentils, pour la plupart, et puis : n'est-il pas le vice-président du SEXY CLUB ?

Bref. Il attendait avec joie cette nouvelle année ; une nouvelle chance de rester dans le lit de Maître Carcelli, de jouer les héros, d'enquêter, d'avoir des idées et de se faire des amis.
Oui, ce serait une belle année !


Derrière l'écran
♚ Pseudo : Klarion
♚ Source avatar ? Spain – Hetalia !
♚ Mâle ou femelle ? Ben, j'suis un mâle !
♚ Âge ? Hahahaha.
♚ Comment as-tu connu le fow ? Je ne le connais pas. Je suis nul part.
♚ Une suggestion ? NE ME JUGEZ PAS.
♚ Le mot de la fin : Je suis un petit nuage... NOIR ♥



Dernière édition par Adriel Vertigo le Jeu 16 Oct - 23:28, édité 12 fois
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Ethan Shepard
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Dans tes rêves

••• Citation : "Fais de beaux rêves, mon ange~"
••• Taff : Professeur d'astronomie et chercheur en astrophysique
••• Localisation : Quelque part entre Denebola et Proxima du Centaure


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••• Pseudo: Sirius
••• Spécial: Manipulation des rêves
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MessageSujet: Re: Like A Pinocchio... || Dakota   Like A Pinocchio... || Dakota EmptyLun 6 Oct - 22:14

Is there Spamano in the air ?


MEIN ! ♥
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La secrétaire relou
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••• Citation : « Merci de parapher ce document en trois exemplaires ! »
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••• Pseudo: Super Secretary
••• Spécial: Secretary Power
••• Niveau:
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MessageSujet: Re: Like A Pinocchio... || Dakota   Like A Pinocchio... || Dakota EmptyJeu 16 Oct - 23:24

Icaro a écrit:
Cessera-tu un jour de m'appeler maître ?! Love ♥

Bienvenue


   
Après lecture sérieuse, consciencieuse et scrupuleuse de ton dossier d'inscription, j'ai le plaisir de t'informer que tu es un étudiant validé de niveau 17 et dans la Team 3. Tu peux assister aux cours avec ton costume et ton arme, mais tu devras débloquer ton moyen de transport et ton gadget chez Level Coco.

   Tu peux maintenant remplir ton profil si ce n'est déjà fait, t'inscrire sur le bottin du forum, t'occuper de ton casier, RP et flooder !


   
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