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 Roxane, You don't have to wear that dress tonight !

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She's so rouquine
Roxane Swrank
Roxane Swrank
She's so rouquine

••• Citation : "I'm so rousse."
••• Taff : Professeur de combat à la MSS


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MessageSujet: Roxane, You don't have to wear that dress tonight !   Roxane, You don't have to wear that dress tonight ! EmptyMer 27 Aoû - 17:57



Roxaaaaaaaaaane
Le corps réalise ce en quoi croit l'esprit


Carte d'identité
♚ Nom :Swrank
♚ Prénom(s) :Roxane
♚ Âge :32 ans
♚ Nationalité(s) :Franco Américaine
♚ Lieu de Naissance :Hôpital de la Madeleine à Orléans en France.

♚ Groupe : Personnel
♚ Team : Le personnel XD
♚ Options : //
♚ Métier :Professeur de combat

♚ Sexualité :Pansexuelle

Alias
♚ Pseudo héroïque :Swann
♚ Niveau : A compléter après validation

♚ Classe :Sans don
♚ Don :Aucun
♚ Maitrise : 08/10(pour l'arc)
♚ Explications :Un arc avec des flèches. On tire les flèches avec l'arc un peu comme Cupidon. Sauf que Rox n'a pas d'aile ni de flèche en forme de coeur.

♚ Costume :Généralement rouge et noir. Elle a un costume selon les saisons.
♚ Arme :Arc avec les flèches.
♚ Gadget : Lance-grappin
♚ Moyen de transport :Un 4x4

Physique & Personnalité
On me demande à quoi je ressemble. Comme la plupart de mes semblables je possède un corps avec 4 membres et une tête . On rajoute le fait que je sois une femme ce qui me donne des caractères que je n'aurais pas eut si j'avais été un homme. Mais commençons donc par ce qui fait de moi une généralité. Je possède une peau relativement blanche malgré le fait que je traîne souvent dehors. On remarque aussi le fait que je sois plutôt petite, 1M55 pour être plus exacte, ce qui en étonne beaucoup. On me désignait souvent comme une naine par mes dit amis. Mon poids est aussi inférieur qu'à la moyenne américaine, soit 48 kilos, un poids plume comme diraient certains. Avec une telle silhouette la plupart de mes adversaires me dévisageaient assez durement. Certes avec une carrure pareille je ne peux pas avoir une force phénoménale comme soulever des voiture ou porter un poids de 100 kilos sur mes épaules menues, je ne suis pas Wonder Woman, loin de là. Décrivons au mieux mon allure générale.

Avant tout on peut observer mon visage ovale voir enfantin qui me crée un petit air sympathique. Je possède une longue chevelure descendant jusqu'à mon fessier. Mes cheveux sont châtains-roux et sont raides au contraire de ma mère qui les a plutôt ondulés. Ce qui se révèle plus facile à brosser. Je possède une frange tombant sur mes cheveux, cachant quelques peu mes fins sourcils roux. La plupart de mes flirt remarquaient mes yeux à la pupille océan et ils s'y perdaient souvent, rêvant peut-être que j'étais leur petite sirène Ariel. J'ai un petit nez droit et fin. Mes fines lèvres se trouvaient être colorée d'un léger rose. Mes petites oreilles se trouvent souvent cachées par des mèches.

Comme je l'avais dit au tout début, je suis assez petite et un poids plume. Je n'ais pas de muscle bien que je sois une adepte du sport, notamment le Taekwondo. Mon poids et ma taille me permettent d'entrer dans des passages étroits et de monter aux arbres plus facilement. Néanmoins je dois vous avouer que courir n'a jamais été mon fort, j'ai du mal à suivre mes congénères d'autant que je ne peux faire que des petites enjambés. D'ailleurs vous vous demandez si mon corps a une particularité, un tatouage, un grain de beauté plus gros que les autres, une cicatrice? J'ai une cicatrice de 5 à 8 centimètres aux alentours de mon nombril. Souvenir d'un malheureux événement qui sera conté dans mon histoire personnelle.

La partie vêtement vous intéresse n'est-ce pas? Je suis le genre de personne à préférer porter des choses démodés ou basiques mais confortables et adaptés au climat. Je trouve assez ridicule de se vêtir d'une minijupe alors qu'il fait un froid de canard en hiver, pas vous? Je porte des  vêtements plutôt basiques qui n'ont pas forcément un rapport avec une marque de vêtement très précise, je ne me casse pas forcément la tête. Pour vous faire une petite idée, je peux porter un débardeur blanc, un gilet blanc, une jupe noire avec des bottines en cuir, c'est basique et cela passe partout. En revanche, pour les grandes occasions je m'habille avec un peu plus d'élégance dirons-nous. Je peux par exemple me maquiller légèrement( je ne suis pas une grande accros du maquillage, généralement un peu de mascara et du gloss font l'affaire), me coiffer différemment de d'habitude, au lieu de les laisser au vent, je peux créer un chignon ou m'onduler les cheveux,...
Suis-je la mieux placée pour m'examiner? Je n'en suis pas exactement sûre. C'est grâce à mon entourage, aux gens que j'ai rencontré que j'ai pu grandir, changer, devenir celle que je suis. Je ne suis rien sans les autres puisque je leur dois à certains ma réussite ou mes défaites.
Nous commencerons tout d'abord par mes défauts. Le meilleur sera pour la fin tout comme les desserts qui finissent en beauté un repas. Une des choses que remarquent la plupart des gens que je côtoie est mon appétit vorace. J'adore manger, je suis une grosse morfale. On s'étonne souvent de ne pas me voir prendre un gramme. Mais il n'y a pas de secret, je fais beaucoup de sport pour compenser toute cette nourriture engloutie (et non je ne suis certainement pas Sangoku).La curiosité est souvent un sujet à controverse. Certains disent que c'est un vilain défaut, d'autre que nous évoluons grâce à cette caractéristique. J'adore découvrir le monde, les autres. Cependant je m'occupe souvent des choses qui ne sont pas mes affaires ce qui me crée des problèmes qui n'auraient jamais dû exister. La curiosité est un mal et un bien à la fois. Ah oui, ce défaut là est très énervant, je suis bordélique. Ma chambre est rangé n'importe comment avec des livres, des feuilles des stylos traînant ici et là. C'est très gênant car je ne retrouve pas mes affaires du premier coup. Pour vous citer un exemple, j'ai réussi à perdre mes clés et mon double des clés en à peine 2 semaines. Après avoir rangé mon logement je n'ais toujours pas retrouvé ce fichu double! Ah oui, avant que je n'oublis, je dois vous confier quelque chose, je suis très rancunière. Un élève qui m'aurait insulté, contesté à maintes fois mon autorité ou mes qualifications se verra sévèrement puni. De même pour mes futures ennemis, je n'aime pas recevoir de coups bas, souvenez-vous bien d'une chose, si vous me faites du mal, je vous le ferais payer d'une manière ou d'une autre. J'ajoute que le sort en sera de même si vos vous attaquez à mes amis, je vengerais mon ami par tous les moyens possibles.
On peut déduire que je suis très sensible, je vis par mes émotions. Vous voyez le film Titanic, même si c'est la Douzième fois que je le visionne je pleure à chaudes larmes en regardant les passagers tentant de trouver un moyen de s'échapper ou même de voir Léonardo Di Caprio s'éteindre.

Je suis une personne qui aime le sport, qui aime m'entretenir, me dépenser. Que voulez-vous je n'ais jamais aimé rester en place. Au lycée j'allais souvent nager et surfer avec une planche quand j'en avais le temps.  J'appartenait même au club de Taekwondo puis comme on le sait je suis devenue une justicière. Je pense que je n'ais jamais eu le temps de perdre mon temps tout simplement parce que j'étais toujours occupée. Le pire c'est que j'ai toujours de l'énergie à revendre. Toujours à aller à droite, à gauche, à donner le tournis à mes compagnons.
On le voit souvent mais je suis une personne plutôt simple, je ne suis pas forcément la mode, je m'habille plus de façon confortable que classe. Le bling bling ce n'est pas moi, c'est un subterfuge, un masque qui ne me siérait pas puisque je n'en verrais pas le moindre intérêt, à part celui de rejoindre une certaine classe sociale. Oui je n'ais aucunement besoin de m'habiller avec Channel pour que ma vie soit plus belle.
En parlant de mon métier je peux vous dire que j'exige faire ce qu'il y a de mieux. Lorsque j'étais au lycée, je relisais plusieurs fois mes devoirs et faisait d'importantes recherches afin de finaliser au mieux mon exposé. Ce trait de ma personnalité n'a jamais changé, je veux le meilleure que ce soit pour moi ou pour mes élèves. Je ne demande pas à ce que leurs travaux soient parfaits, je demande à ce qu'ils fassent des efforts, qu'ils fassent de leur mieux. Attention, je ne dis pas qu'ils ne peuvent pas avoir des difficultés, ça je peux l'admettre. Cependant, je ne peux admettre qu'on se dise être nul. Je pourrais d'ailleurs donner des cours en plus à l'élève qui sera en difficulté, de cette façon, celui-ci pourra aborder un meilleur niveau et avoir un peu plus confiance en lui.  On peut en déduire que je suis une personne engagée, volontaire,  qui accepte la plupart des tâches lorsqu'on me le propose ou qui effectue ces dites corvées ou mission de mon propre chef.
Je suis un être humain assez sociable, j'aime le contact humain. J'adore créer des relations avec les autres, me lier aux autres, m'ouvrir à eux et leur accorder ma confiance.
Histoire
On commence toujours par quelque part. Moi c'est par la rencontre de mes deux parents. Rozen Wilson était une policière qui était partie en vacances en France. Elle devait revoir une de ses anciennes amies qui s'était installée à Saint Jean de Braye. C'est dans la rue Mon désir qu'elle rencontra mon père un fleuriste de cette rue. Coïncidence? Je ne crois pas. Ce fut un peu comme le signe du destin entre eux. Le séjour qui devait durer 2 semaines s'éternisa en mois puis en années. Mes parents s'installèrent quelques mois après leur rencontre, mais ce ne fu que quatre ans après, le 27 juillet 1982 que je naquis à la maternité d'Orléans. Mon père, Léo Swrank me donna son nom de famille et décida avec ma mère de me nommer Roxane dû à une chanson du groupe Police. Grâce à mes parents je bénéficiais de la double nationalité française et américaine. Grâce à cette double nationalité j'avais acquis un riche vocabulaire, une double culture, avec une meilleure compréhension du monde qui m'entourait. Néanmoins, ma famille avait remarqué que j'avais un retard dans l'apprentissage de la langue. J'avais appris à parler un peu plus tard que les autres, confondaient certains termes et remplaçais quelques fois un mot français par son mot en anglais. Ce qui laissait souvent mes interlocuteurs interrogatifs ou surpris. Mais je pense que cela était dû à un problème de fainéantise ou tout simplement pour embêter mon petit monde. Ma mère ayant laissé sa famille à Miami, nous bénéficiions de vacances chez mes grands-parents maternels. Ils me trouvaient déjà très mignonne à parler français et anglais, ils adoraient aussi le fait que je puisse leur traduire certains mots.

À mes 3 ans  ma mère avait été muté à Ormes, tandis que mon père se retrouvait au chômage. Les conséquences furent assez désastreuses puisque mon père fi une dépression suite à son renvoi. Le seul revenu de la famille s'appuyait donc sur celui de ma mère qui avait obtenu de nouvelles fonctions dû à sa nouvelle promotion. Nous devions encore déménager, cette fois-ci à Royan. Ma mère devait faire face à ses nouvelles fonctions, travail supplémentaire, heures supplémentaires, nouveaux horaires. Ce travail si prenant l'empêchait de s'occuper réellement des affaires familiales et elle délaissait tout ça à mon père. Ce ne fut lors d'une troisième mutation qu'elle prenait enfin conscience du problème qui régnait à la maison. Elle avait décidé de prendre quelques jours de congés afin de pouvoir un peu "aérer" sa famille et de faire un "break" face aux problèmes. A la fin de ces vacances, mon père avait comme remonté la pente, et avait cherché un boulot dans les petites annonces. Vers mes 4 ans, mon père avait retrouvé un travail en tant que fleuriste. C'est à partir de ce moment-là que les problèmes s'envolèrent quelques peu. Ce ne fu qu'à partir de 5 ans que j'intégrais pour la première fois les bancs de l'école. Pourquoi pas avant? Tout simplement parce que mes parents avaient décidés d'un commun accord de me payer un professeur qui pourrait m'améliorer au niveau du langage. Et dans un second temps ils pensaient que je n'avais pas besoin d'aller à l'école puisque je n'aurais rien appris d'intéressant en allant en petite section. Néanmoins, malgré de nombreux progrès avec cet instituteur je manquais cruellement de vie sociale, de compagnons de jeux. Certes, j'allais au parc et jouais avec les autres enfants mais je n'avais pas d'amis à proprement parler. Ils avaient donc décidés de m'inscrire à la rentrée prochaine.

J'étais donc une nouvelle élève dans cette école. Les autres enfants se connaissaient déjà tous entre eux. J'étais donc observée, touchée par des petites mains plus ou moins propres et abordée quelques temps plus tard afin de pouvoir jouer aux billes. Je peux vous avouer que j'étais extrêmement maladroite. J'étais  bien la dernière à ce jeu où je perdais la plupart de mes billes. Forcément, à force de perdre je demandais à mes parents de me racheter des billes à peu près toutes les semaines. Fort heureusement pour eux, la mode des cordes à sauter fu bien plus économique et me montra un peu plus habile que pour les billes. Ma scolarité se passe on ne peut mieux à l'école, j'avais des notes correctes sauf en mathématiques? Je louais une haine envers cette matière qui me le rendait bien. Je ne comprenais et ne voulais rien savoir d'eux. Mais l'école en avait décidé autrement ainsi que mes parents qui m'aidèrent dans ce combat acharné contre les mathématiques. Armée d'une règle et d'un crayon de papier je tentais de résoudre les problèmes qu'on me posait.

Au collège ma scolarité resta stable. Je découvrais une passion pour les comics, les marvels, les super héros. J'aimais beaucoup Batman, un justicier avec un passé bien noir, sans pouvoirs? Je trouvais ça fantastique de mettre pour une fois un être humain sans pouvoirs combattre les criminels. Au moins ça changeait de Spiderman, Super Man ou Wonder Woman. Batman représentait pour moi la possibilité de faire le bien sans être découvert? Cependant je me voyais mal devenir une héroïne tout comme eux. Avoir une double identité, jouer une double jeu, combattre les criminels la nuit était pour moi impossible. Néanmoins j'enviais ces personnages même si je savais qu'ils n'existaient pas. De plus, j'avais une confiance aveugle envers la police. Pour moi ils étaient des héros, des sauveurs de la nation, mais sans le costume classe. Grâce aux comics et à ma double nationalité je choisissais la section européenne. De cette façon j'améliorais ma moyenne générale et je faisais plus ample connaissance avec mon autre culture. Certes je connaissais certaines traditions, coutumes mais pas l'histoire de mon autre pays ni ses nombreuses anecdotes.
En fin de 3ème, je me devais de choisir un lycée. Après avoir obtenu le brevet je me posais de nombreuses questions. Quelles études voulais-je faire? Où devais-je aller? Quelle personne avais-je l'intention de devenir? J'en étais arrivée à la conclusion  que ce n'était pas en France que je voulais faire mes études, mais aux États-Unis. Je voulais connaître le monde, mon autre culture. Je dévorais une passion pour l'Amérique et rêvait un jour d'y habiter. Mes parents n'étaient pas entièrement d'accord avec mon choix. Ma mère se doutait que je souhaitais renouer avec une partie de mes origines. Mon père était très attaché à sa petite rousse, voulait me garder près de lui, à ses côtés. Finalement, après de nombreuses discussions et supplications, mes parents m'accordèrent le droit d'aller aux États-Unis pour y étudier. Néanmoins, ils m'imposèrent certaines conditions. L'une d'elle fu que je devais habiter chez mes grands-parents maternels, la seconde de donner des nouvelles le week-end et la dernière était de ramener de bons résultats.

J'entrais donc à la Palmetto Middle School au 10th grade. Une quinzaine de minutes en vélo me permettais d'aller de la maison à mon lycée. Miami était une ville très énergique, avec beaucoup de soleil, d'animations,... J'avoue que la vie était très vivante et sympathique ainsi que palpitante. Après les cours j'allais souvent nager et même surfer, délaissant un peu l'apprentissage de mes cours, cependant je me rattrapais le week-end. A la rentrée, je me donnais l'objectif de me faire des amis, mais la tâche était assez difficile puisque la plupart se connaissait depuis des années. J'entrais alors dans un club du lycée, le club de Taekwondo. En adhérant à ce club je me fis certains amis, d'autres se firent en cours de route, soit une petite dizaine d'amis. J'étais particulièrement très amie avec Thomas. Ce bon vieux pote m'aidait à combattre les mathématiques et moi l'aidait en français. Ensemble nous avions une passion en commun pour les comics, les marvels. Celui-ci rêvait de revêtir un costume et de combattre le crime. Mais la seule chose qu'il pouvait éventuellement faire était de donner de la nourriture à certains vagabonds. Thomas n'étais certainement pas la personne sur qui l'on pouvait compter pour se défendre. Je lui avais souvent expliqué qu'avec son manque d'entraînement il ne risquait pas de faire long feu face à un criminel. Il s'entêtait dans sa quête de justice.

Lorsque nous étions rentrés au 11th grade, celui-ci s'était acheté un costume ainsi qu'un taser dont il ne savait pas se servir.  Il était téméraire, courageux, optimiste mais aussi très inconscient.  Je m'inquiétais de devoir laisser seul combattre le crime. Etant donné qu'il était devenu impossible de résoudre ce fou téméraire, je lui fis promettre de m'attendre. J'avais pris la décision de le suivre dans ce que certains appelleraient "folie". De cette façon je m'assurais que Thomas ne prenait aucun risque inutile. Je commençais avec Thomas nos rondes de nuit 2 semaines après avoir trouvé une sorte de costume ainsi qu'un déodorant Axe grand format. En cas de besoin, je pouvais gentiment pschiter dans les yeux du criminel et fuir . Une précaution qui pouvait se révéler inutile si l'adversaire en question portait une protection. Nous avions décidés de faire quelques rondes le week-end entre 20h00 et 22h00 les soirs de cours une semaine sur deux.

Nos sorties dans la rue ne passaient pas inaperçus. On nous filmait, prenait enphoto, riait sur notre passage. Thomas avait un costume remarquablement classe, pas du tout ridicule. En revanche, moi je n'avais pas fière allure et ça il me le reprochait souvent. Il pensait même que c'était pour cela qu'on ne le prenait pas au sérieux. Lui qui rêvait de gloire, il n'arrivait qu'à trouver des travaux qu'il voyait comme désintéressant. C'est sûr que chercher des animaux disparus, faire traverser la route à une vieille dame était noble mais pas aussi important qu'arrêter un criminel.

Un jour, ou plutôt une nuit, un cri épouvantable se fit. Nous nous étions précipités mon ami et moi vers ce hurlement. Arrivés à destination, nous avions vu une femme qui hurlait envers un homme qui venait à peine de partir avec un sac. Tandis que les passants relevaient la femme, nous nous étions précipité à la poursuite du brigand. Le voleur  était très rapide contrairement à nous deux qui avions du mal à le suivre. Cependant, la foule commençait à le faire ralentir, c'était l'heure où les étudiants revenaient de leur beuverie, généralement saoûls. Et ils avaient pour la plupart, envie de continuer à faire la fête avec les passants. Notre fugitif, nous voyant nous rapprocher dangereusement était passé dans une rue voisine afin de pouvoir nous échapper. Seul bémol, cette rue conduisait à un cul-de-sac. Arrivés à celui-ci nous étions très épuisés, suant même dans nos costumes. Thomas parla en premier:

"-Rends-nous le sac de suite et il ne t'arrivera pas!"

Notre homme nous avait regardé d'un air amusé puis avait rit d'un bon coup

"-Vous deux? Toi la minus et toi le cornichon ? Vous me faites bien rire, allez j'vous laisse!"

Et d'un coup celui-ci monta par-dessus le mur qui devait faire au moins 3 mètres. Un vrai ninja, celui-ci avait un tant soit peu pris d'élan, nous en étions choqués. Nous nous demandions comment celui-ci avait-il pu réaliser cet exploit. Pendant que nous étions restés plantés là, nous avions entendu notre dit voleur crier. Ce n'est qu'en contournant ce mur que nous avions vu une personne qui avait arrêté notre fripouille. C'est de cette façon que nous avions fait la connaissance de Léon. Plus connu sous le nom de Geoffrey Robert Smith. 

Léon avait choisi son pseudo héroïque à cause d'un film sorti en 1994 dont il avait adoré le héros principal. Après avoir rendu le sac nous avions pu papoter un peu avec celui-ci. De ce que nous avions compris, c'était que ce jeune homme était mieux entraîné que nous, était mieux équipé et avait une meilleure stratégie. Celui-ci pratiquait depuis une dizaine d'années deux disciplines sportives qui lui permettaient de se défendre plus aisément que nous. Nous avions compris que nous étions des simples et purs boulets. Thomas qui croyait déjà à la gloire voyait ses espérances se réduire à néant. Fort heureusement pour lui, Léon lui fit une offre. Il lui avait proposé de l'entraîner afin qu'il devienne bien meilleur, ce qui avait rendu très heureux mon ami. Pour ma part j'étais rassurée pour Thomas, il serait pris entre de bonnes mains. J'étais un peu moins intéressée par la suggestion de Léon mais celui-ci nous avait finalement convaincu tous les deux en nous disant qu'il ferait un goûter après. Il avait touché ma petite, non ma grande corde sensible, je ne pouvais pas y résister. Il nous avait donc donné rendez-vous pour le week-end qui arrivait, dans l'après-midi.

Arrivés au jour j à la date indiquée et le lieu indiqué, nous avions compris pourquoi celui-ci semblait avoir beaucoup de moyens. Il habitait dans un quartier où habitant généralement les personnes les plus riches. Sa maison était une maison très design, et semblait très luxueuse? Sa maison avait des formes géométriques, une couleur blanc cassé, avec une piscine qu'on pouvait admirer derrière la grille. Mon monde et celui de Thomas s'opposait en tout point avec celui de Léon . Geoffrey vint alors nous ouvrir les grilles et nous fit entrer dans sa demeure. Le mobilier était tout aussi luxueux que l'extérieur. Je pouvais même admirer de somptueux tableaux ainsi qu'un vase de l'ère Edo. Lorsqu'il nous proposa de nous asseoir sur un canapé, j'osais à peine mettre mes fesses dessus tellement j'avais peur de le salir. Après nous avoir servir divers gâteaux, notre jeune fortuné entama la conversation:

"-Alors depuis combien de temps jouez-vous les justiciers?"

"- Depuis 4 mois et 2 semaines."

"-Oh. Je croyais que vous faisiez ça depuis peu. Et pour quelles raisons vous êtes devenus...

"Des justiciers!" coupait Thomas "J'ai toujours rêvé d'être un héros combattant le crime, aidant les personnes en danger!"

Le jeune fortuné me regarda d'un air interrogateur, me posant la même question de ses yeux noirs.

"-Contrairement à mon ami, je n'ais pas vraiment eut le déclic, je l'ais suivi car j'avais peur pour lui."

"-Quoi?"

"- Oui, mon seul but était de veiller sur toi. J'étais effrayé par le fait que tu veuilles jouer le héros. Je n'ais rien contre toi, hein, mais personnellement je ne pense pas que tu aurais tenu si tu avais eut l'affaire à un gang. "

En voyant la tête de celui-ci je me doutais qu'il n'avait pas tellement apprécié cette attention. Il semblait même fâché que j'ai pu penser qu'il ne pouvait se débrouiller seul. Le jeune bourgeois semblait émettre une sourire malicieux.

"-Bon calmons-nous avant que les esprits s'échauffent. Je vous ais posé cette question pour savoir votre implication dans votre quête. Mais à ce que je vois monsieur à une plus intense et réelle conviction que vous mademoiselle. C'est drôle, j'aurais juré que nous aurions pu faire équipe.

"-Mais je peux vous aider."

"-Aider une cause sans raison, sans une grande conviction se révèle difficile à défendre. C'est comme si nous faisions un débat sur l'avortement que vous deviez défendre le camp opposé à votre pensée. Dur de trouver des arguments, n'est-ce pas?"

Cette parole me faisait prendre conscience de mon implication dans la quête de mon ami. Oui je l'avais suivi non pas par envie mais pas peur qu'il lui arrive malheur. Je n'avais jamais réellement envisagé la possibilité de devenir une justicière. Surtout que je croyais à cette époque qu'on n'avait pas forcément besoin d'héros en tout genre. On ne pouvait pas vraiment me montrer du doigt, ma mère m'avait montré qu'on pouvait faire confiance en la police et qu'elle était là pour nous aider. Je devais me rendre à l'évidence que tant que je n'avais pas arguments en faveurs d'héros masqués je ne pouvais endosser ce rôle-là. Thomas avait peut-être moins confiance en moi envers les forces de l'ordre, et avait la tête rêvant d'espoir. Pour ma part je ne me voyais pas être une héroïne. Geogrrey m'autorisait à venir les voir pendant les entraînements dans sa maison pendant le week-end. Puisque nous étions encore mineurs, Geoffrey nous proposait aussi de faire nos devoirs ensemble. De cette façon, venir le voir posait moins de problèmes. Car  nous étions encore sous la responsabilité de nos parents voir grands-parents respectifs. 

Contrairement à ce que j'aurais pu penser, nous étions très souvent seul dans la maison de Geoffrey, ses parents revenaient rarement chez eux. D'après ce que j'avais compris ses parents étaient très occupés, sa mère était hôtesse de l'air et son père travaillait dans ses affaires. Ce qui nous laissait le champ libre pour faire ce qu'on voulait. Le matin nous faisions nos devoirs et leçons et l'après-midi je regardais les hommes se battre. C'était très intéressant de voir à quelle vitesse allait les coups de Geoffrey. Thomas galérait beaucoup à contrer les coups de son adversaire. Pour l'aider à mieux parer et esquiver les coups, Geoffrey avait payé un entraîneur de boxe. Au début je croyais qu'il était fou et que cela ne servait à rien, mais au fur à mesure, je voyais que Thomas repérait plus facilement quand Geoffrey attaquait ou même qu'il était beaucoup plus sur ses gardes.

Nous passions sans trop de difficultés au 12th Grade. Geoffrey nous avait vraiment bien aidés au niveau scolaire et Thomas avait fait d'énormes progrès en tant que justifier. Néanmoins ils n'avaient pas tellement de causes à défendre. Quant à moi, je m'étais intéressée de plus près à la littérature, Les liaisons dangereuses de Laclos, Lorenzaccio de Musset et j'en passe. Je pensais sérieusement à faire des études littéraires. J'adorais lire et voir entre les lignes les significations de certaines oeuvres, les idées des époques, les différents mouvements,...  Je ne m'intéressais pas encore au fait de devenir une héroïne du tonnerre. Seulement, un événement pour le moins inattendu survint cette année.
Nous étions en Octobre, vers le 12, on nous avait demandé d'évacuer les lieux pour se réfugier en peu plus dans le nord. Un ouragan était déclaré pour le 13 ou le 14. Nous ne sommes revenus qu'à partir du 19 Octobre. L'Ouragan Irène avait ravagé une petite partie de Miami, il y avait de l'eau partout, des palmiers qui s'étaient retrouvés à terre, un petit carnage. Non ce n'était pas la fin du monde loin de là. Mais pour moi j'eus une sorte de déclic. Il y avait beaucoup de dégâts, les panneaux de signalisations, les lignes électriques, l'eau, tout ça me mettait la puce à l'oreille. Les pompiers avaient eut du mal à réparer certains dégâts ainsi que d'aller à ,droite et à gauche pour tenter d'aller sauver les victimes. Dans mon état, on avait recensé 8 morts, certes c'était peu mais je me rendais compte qu'avec un peu plus d'aide, il y aurait peut-être eut un peu plus de survivants. Et sûrement moins de blessés. Il y avait peu de monde qui pouvaient ou étaient prêt à aider les autres. Ce n'est qu'en Novembre que je déclarais par téléphone à Geoffrey que j'avais envie de rejoindre la troupe.

"-Tu penses que tu es prête cette fois-ci?"

"-Parfaitement! Tu doutes de moi?"

"-Je n'ais jamais douté de toi, je savais que ce n'était qu'une histoire de temps. Je pense que tu dois avoir ça en toi. Seulement il fallait juste te laisser un peu de temps pour que tu puisses réaliser tout cela. Pour devenir un justicier il faut une cause ou avoir certaines convictions. Par contre comme tu ne fichais rien il va falloir rattraper tout ton retard."

"-Comment ça je ne fichais rien? Je te ferais dire que j'ai lu une bonne partie des livres de ta bibliothèque dont tu avais oublié l'existence vu toute la poussière qu'il y avait sur ces bouquins!"

"-Hé ho, si je n'étais pas là, comment Thomas aurait-il pu faire tous ces efforts ?"

"-En prenant un autre prof, par pur exemple?" avais-je donc proposé.

"-Bon au lieu de se chercher à chaque fois, tu devrais plutôt me dire quand tu serais disponible. Je savais que tu fais du Taekwondo mais je ne sais pas si tu te débrouillerais plutôt bien dans d'autres disciplines."

"-Un peu comme lorsque tu fais monter Thomas à la corde?"

"-Ouais ce genre de choses. Bon viens chez moi le 11 novembre. Je vais voir ce qu'on peut faire pour toi."

"-Dis bientôt que je suis un cas désespéré."

"Pourquoi pas. Bon je te laisse, on se voit bientôt!"

Et c'est de cette façon qu'il avait arrêté la conversation. Le 11 novembre, Thomas n'était pas là pour une fois, j'étais donc seule avec Geoffrey. La seule que je puisse dire de cette journée c'est que celle-ci avait été si épuisante  que le lendemain, j'arrivait à peine à écouter et prendre des notes de mes cours. Cependant je ne m'en plains pas. Il m'avait fait découvert mes capacités et surtout mes limites. Il m'avait fait courir, sauter, escalader,combattre et j'en passe. Ce qui en ressortais était que j'étais plutôt agile, que je manquais d'un peu de force dans mes coups et surtout que j'étais très en retard sur son programme. Geoffrey pouvait paraître arrogant mais il était franc et m'avait donné certains conseils comme par exemple de me faire une petite séance d’ados. De cette façon cela me permettais de me muscler un peu l'air de rien. 

Thomas qui était revenu le week-end semblait content que je veuille enfin les rejoindre. D'ailleurs celui-ci adorait m'embêter pendant les entraînements et Geoffrey nous rappelait souvent à l'ordre. De vrais gamins. Ce n'est qu'en Mars que je les rejoingnait réellement dans les rondes de nuit. Malheureusement nous avions dû arrêter quelques temps après, nous devions réviser ardemment car nous étions dans la dernière ligne droite. Les examens passés et les résultats arrivés, les vacances démarrèrent avec les inscriptions à l'université qui allaient avec. Pendant ces vacances d'été nous faisions de nombreuses rondes. Mais la plupart du temps il n'y avait pas grand chose à faire. Les entraînements avaient repris . Geoffrey avait décidés de nous fournir certaines armes ainsi que certains gadgets ou du moins de faire des essais et voir ce qui nous irait le mieux. Thomas avait choisi des sortes de bombes fumigènes qu'il pouvait  d'ailleurs fabriquer par lui-même . Comme armes il avait le taser et une sorte de petite matraque. Notre cher Léon avait choisi  un parapluie de défense ainsi qu'un poing américain. Cependant il n'avait pas voulu de gadgets. Moi j'avais choisi un lance-grappin. Celui-ci pouvait  supporter un poids d'environ 150 kilos. La corde reliée au grimpeur mesurait environ 20 mètres et faisais 7 millimètres d'épaisseur. Les essais des gadgets et des armes furent assez concluants. Néanmoins il fallait un peu plus d'entraînement pour l'arc. Certes j'arrivais à tirer mais pas forcément au bon endroit. Ni au bon mannequin. Mais j’appréciais cette arme qui pouvait se révéler comme une merveille. Pendant ces dits vacances nous nous étions aperçus que nous n'avions pas de pseudo de justiciers ni pensé à un nom pour notre équipe, si peu nombreuse qu'elle était. Après de multiples décisions nous avions décidés que notre petit groupe porterait le nom de  Safe. 

L'entrée à la fac me rendit folle de joie, je retrouvais certains de mes amis. Thomas était allé en sciences, Geoffrey en droit et moi étions en littérature. Nous étions assez bien répartis et avions certaines heures communes ce qui nous permettait de nous rassembler. Nous nous concertions à propos des rondes à faire la nuit. Nous avions entendus qu'il y avait certains quartiers qui devenaient chauds et que la police ne semblait pas vouloir intervenir  plus que ça. D'un commun accord nous avions décidés d'y aller tous ensemble à partir du jeudi soir. 

Le jour j le quartier était assez sinistre. On voyait des personnes plus ou moins louches. D'autres personnes nous regardaient l'air vague, peut-être avaient-ils pris de la drogue. Aux alentours de 23 heures nous avions entendu des bruits suspects puis un bruit strident, . Lorsque nous étions arrivés, des personnes criaient et s'étaient comme accroupies dans un magasin. Il y avait des hommes masqués qui étaient armés. L'un d'eux avait tiré un coup.   Nous étions assez effrayés de devoir nous combattre contre ce genre d'individus et ne savions comment sauver ces innocents. Nous avions donc décidés d'établir un plan. Je devais tenter de passer par la porte, tout en ne me faisant pas remarquer. Je devais m'assurer que les otages n'étaient pas blessés ainsi que leur nombre. Thomas lancerait peu après mon signal des bombes fumigènes créant la surprise, tandis que Geoffrey devait rentrer en profitant de l'effet de surprise. 
Comme la porte de devant était surveillée de très près, je passais par celle de derrière, qui devait être réservée aux employés. Comme une militaire je m'étais déplacé à terre, tentant de faire le moins de bruit possible. En arrivant près de la porte entrouverte qui devait mener vers la pièce principale, j'entendais un homme à la voix grave ordonner le silence dans la salle. Je regardais discrètement afin de voir l'état d'éventuels blessés. Effectivement, je voyais un homme d'une quarantaine d'années. Je voyais une autre femme mais je ne voyais pas les autres personnes. Je ne pouvais décidément pas entrer avant de m'assurer une sortie pour les personnes en danger. Par la chance la femme m'avait vu et nous avions pu communiquer en chuchotant. Celle-ci m'avait indiqué le nombre de personnes présentes ainsi que leur état. Après ces informations je demandais à la dame de transmettre aux autres personnes qu'il y avait une sortie de mon côté et de sortir à mon signal. J'étais sorti discrètement informer mes amis de la situation. 
Après quelques minutes de réflexion, nous avions décidés que Geoffrey viendrait de mon côté porter le coup de surprise tandis que j'évacuerais les otages. Thomas viendrait porter secours quelques secondes après par la porte de devant. Malencontreusement, le plan ne fut pas si parfait que ça. Bien que le plan du début se passa sans trop de problèmes, ce fut lorsqu'il fallait combattre les 3 voleurs que l'affaire se corsait. Ils tiraient de multiples munitions. Thomas avait réussi à prendre deux des blessés, mais le troisième était sous l'emprise des trois bandits. Thomas était réfugié derrière un rayon avec Geoffrey. Ils n'avaient pas à leur portée d'arme à longue portée. Je décidais donc d'entrer en action. Je rentrais près de mes chers compagnons. Tous les deux n'étaient absolument pas d'accord avec mon point de vue. Mais étant très têtue, et ne voyant pas comment sauver cette personne innocente je m'élançais avec mon arc et mes flèches. Pendant que je tentais d'avancer mon me tirait dessus, je me baissais et tentais d'éviter les balles. Par mégarde, je recevais une balle dans ma cuisse gauche ce qui m'avait arraché un cri. Je tombais à terre. Par chance l'un d'entre eux qui s'était levé pour me tirer dessus était debout. J'avais donc saisit l'opportunité pour tirer à mon tour. Il criait lui aussi en se tenant son épaule. Mes coéquipiers avaient profité de ce hurlement afin de bouger au plus près. Pour ma part je m'étais réfugiée derrière une espèce de machine à glace. Parce que je m'étais attaqué à leur copain, ils tiraient sur ma cachette, ce qui donnait le temps à Thomas et Geoffrey de les surprendre. C'est d'ailleurs ce qu'ils firent l'un et l'autre. Les garçons arrivèrent à maintenir les deux hommes, tandis que j'allais voir le blessé. J'oubliais notamment le troisième homme qui profita de mon moment d’inattention pour me tirer dessus.

La suite de cet événement? Je ne peux m'en souvenir puisque je suis restée dans le coma durant une semaine entière. À mon réveil, les infirmières qui étaient présentes semblaient étonnées de me voir les yeux ouverts. Pour ma part c'était de me trouver dans un hôpital et d'être toujours vivante. Quelques heures après mes proches vinrent les uns après les autres, trop heureux de me voir éveillée. Les uns me promettaient de ne plus leur refaire ce coup-là, d'autres qu'ils étaient heureux que j'ai cessé de faire la Belle au Bois Dormant. Quant vint le tour de Thomas et Geoffrey ils me confièrent avoir été plus qu'inquiets à mon sujet et qu'ils avaient bien crus me perdre. Pour Thomas, cet épisode lui avait montré que la vie ne tenait qu'à un fil et que ce n'était pas parce qu'on revêtait un costume de justicier qu'on pouvait être invincible. Geoffrey m'annonçait que suite à notre intervention tous les blessés avaient pu être emmenés à l'hôpital et que la police était finalement arrivée. Il m'avait annoncé que certaines personnes avaient tenus à nous remercier d'avoir risqué notre santé pour les sortir de là. La reconnaissance de nos actes héroïques débutait à partir de cet événement.

Nous commencions légèrement à sortir de l'ombre. Bien entendu nous n'étions pas les premiers à avoir eut l'ambition de devenir des défenseurs. Des apprenti héros commençaient à émerger. Ils débutaient dans l'idée de protéger voir servir une cause qui leur était chère. Tout comme nous. D'ailleurs nous avions fait connaissance durant la même année avec deux justiciers avec qui nous avions décidés de travailler. Petite nouveauté, ces deux nouveaux compagnons possédaient un pouvoir. Miss Stick était dotée d'une capacité à créer de la colle sous forme gluante. Tandis que Pan prenait la forme d'un être mythologique ressemblant étrangement à un faune. Miss Stick disait que son don était transmis dans sa famille. En revanche, Pan avait expliqué qu'il avait été enlevé et avait dû subir des expériences  ce pourquoi de la forme qu'il pouvait aborder. Cependant il avait réussit à fuir de cet endroit. Notre équipe s'affirmait donc de plus en plus et nous faisions de plus en plus d'actions héroïques. 

Durant ma deuxième année en littérature mon amie Laurence préféra changer de filière et je n'eus plus de compagne à mes côtés en anglais. C'est alors que je m'asseyais à côté d'une jeune femme aux cheveux bruns. C'est alors que je rencontrais pour la première fois Dana Grant avec laquelle je fis connaissance et avec qui je devins amie par la suite des choses.

Lors d'une des rares soirées que nous avions dans l'équipe, la plupart des membres avaient décidés d'aller se coucher. Je restais seule avec Geoffrey discutant de tout et de rien. C'est alors qu'il m'avoua la véritable raison du pourquoi celui-ci était devenu un justicier. Il avait un don. Et pas des moindres. Il arrivait à prendre les maladies et les manger. Soit ces maladies devenaient minimes chez la personne, soit elle avait disparue. Par contre il ne pouvait soigner les blessures ou égratignures. Néanmoins il m'avait avoué qu'il ne savait toujours pas comment utiliser son don. Les effets des maladies qu'il prenait pouvait le rendre malade durant quelques jours ou semaines. J'avouais être surprise puisque nous ne l'avions jamais vu utiliser ce don. La fin de soirée se passa agréablement en compagnie de Geoffrey. Je le comprenais et découvrais mieux celui-ci. C'est par la suite de cette soirée que nos sentiments se manifestaient. Mais ce n'est qu'en troisième année que nous avions décidés d'officialiser notre relation.

Mes autres années d'études se passèrent sans trop de problèmes, j'obtenais même mon diplôme sans trop de mal. Journaliste je devenais et pour mon plus grand bonheur . Je vivais une double vie partageant ma vie entre le journalisme et ma vie de justicière. Ce n'étais pas tous les jours facile, je devais jongler entre mes articles et mes rondes de nuit avec mon équipe. Thomas  avait finalement choisi de devenir infirmier. Geoffrey et moi ne vivions pas encore ensemble à cause de nos emplois du temps et d'une affaire en politique. Néanmoins, nous arrivions toujours à sortir la nuit afin de combattre le crime ou de distribuer de la nourriture aux sans-abris.Grâce à mon métier je pouvais me renseigner sur d'éventuelles rues à surveiller, informations qui filtraient en quoi untel chose était ou pourrait arriver. C'était bien pratique pour savoir comment s'organiser.

Quelques mois après, j'avais appris par certains collègues que qu'une douzaine de personnes campaient sur des bâtiments très anciens afin de revendiquer une cause. Pour se faire entendre ils boycottaient les lieux qui devaient être détruits car ils étaient en mauvais états et on prévoyait de refaire l'endroit. Les squatteurs étaient devenus de plus en plus agressifs, refusant de quitter les lieux avant qu'on ne puisse les entendre. Je m'étais présenté à l'esprit le fait que nous aurions pu sortir arrêter ces personnes. Cela m'était égal qu'ils aient voulu revendiquer une action. Néanmoins, je ne pouvais permettre que ces personnes deviennent dangereuses pour autrui. Il fallait les descendre de là avant qu'un mal irréparable soit fait.
L'équipe s'était préparée à l'éventualité d'une attaque par balles. Nous avions décidés que les garçons iraient leur parler et leur demander de descendre. S'ils refusaient on devait faire le plan B. Je devais monter avec Miss Stick grâce à mon lance-grappin et celle-ci collerait les occupants tandis que je garantirais sa sécurité au besoin à coups de flèches.  Léon évacuerait ensuite les occupants avec Pan et Thomas. 
Mais les interventions ne se passent jamais comme prévu. Le plan B fuT activé, et quelle surprise fu de voir que nous n'avions pas affaire à une petite douzaine de personnes mais à une trentaine de personnes qui possédaient de nombreuses armes. Miss Stick ne savait où se donner de la tête et moi non plus, le renforts venaient à notre secours. Les garçons tentaient de nous aider du mieux qu'ils le pouvaient. Lorsque nous avion enfin réussi un tant soi peu à arrêter la plupart des assaillants, un drame s'était produit. En à peine 5 secondes, l'un d'eux s'était libéré et rebellé. Non content qu'on ait voulu le faire sortir, il avait pris un couteau et m'avait joliment acérer un coup vers mon nombril. Thomas qui n'avait pas été si loin de moi avait voulu me défendre. Il avait sauté sur celui-ci. Par malheur, il n'avait pas fait attention au fait que l'homme était près du bord de l'immeuble. Ce fut la dernière fois où nous avions vu vivants notre Thomas. Que puis-je dire après ça? Cette scène m’obsède encore, le moment où ce fou furieux et mon ami tombèrent dans le vide. Sa mort nous marquait à tous profondément, nous avions tous remis en question l'existence de Safe. La mort tragique de notre collègue, notre ami si courageux et ambitieux nous avaient tous rendus fous de chagrins. Après moult discussions à propos de l'avenir de notre groupe, nous avions décidés de le maintenir encore  au nom de Thomas. 

2 ans plus tard, nous étions en 2007 j'ai 25 ans, Geoffrey et moi sommes fiancés et prochainement mariés. Les vacances arrivaient et Geoffrey avait envie d'aller à la montagne avec moi. Sauf que à la dernière minute j'avais plusieurs articles à écrire dû au retard que j'avais pris dans mon boulot. Ne voulant pas gâcher ses vacances je lui avais demandé de partir en avance et que je l'y rejoindrais un peu plus tard. Un peu grognon celui-ci s'en était allé tout en emportant son air si fier avec lui. Trois jours après on m’appelait pour me dire que mon actuel fiancé avait été pris par une avalanche . Je fonçais directement vers les lieux pour en savoir plus. La personne qui m'avait téléphoné m'avait dit qu'ils n'avaient toujours pas retrouvé son corps. Ce qui laissait des chances pour le retrouver même si elles étaient minces. Le pourcentage de chances de le retrouver vivant sous la neige diminuait au fil des heures. Lorsque j'étais arrivée aux dits lieux.On m'avait annoncé qu'il y avait peu d'espoir qu'ils le retrouvent. Ils avaient arrêté les recherches 4 heures après car la nuit tombait. Le lendemain après de heures et des heures de coups de pelles ils arrêtèrent les recherches. On annonça son décès peu après.


La bande se séparait peu apès la  mort de Geoffrey. Nous avions déjà perdu Thomas notre ambitieux, puis Geoffrey notre tacticien. On n'avait plus tellement eut l'envie de perdre encore quelqu'un. Miss Stick avait trouvé quelqu'un et ne pouvait concilier et l'amour et sa double-identité . Elle quitta l'équipe 3 mois après Pan lui était resté présent encore quelques temps. Mais il avait eu envie de voyager, de voir du monde, de faire autre chose de sa vie. Il s'en était allé 8 mois après le départ de Miss Stick. Il me laissait seule dans la ville de Miami pour m'occuper des criminels. A cette époque j'avais pris un peu de poids. Ce n'est qu'en 2009 où j'avais décidé de reprendre du poil de la bête. Je rejoindrais Pan lors de mon 28 ème anniversaire au pays du soleil levant. Nous avions donc décidés de visiter plusieurs pays: Japon, Espagne, Angleterre, Allemagne, Indonésie puis France. Je quittais Pan dans sa découverte de pays en 2010 en revenant en France. J'ai décidé de devenir prof de littérature peu après mais je suis revenue finalement à Miami, là où j'avais vécu une grande partie de ma vie. Je reprenais à la fois ma vie de justicière en poursuivant cette fois-ci seule les individus semant le trouble dans la ville..

Puis un jour, je recevais l'appel de Dana en l'année 2011. Celle-ci me proposait d'intégrer une école bien spéciale. Cette école avait le but d'aider des personnes ayant un don ou même  ceux dépourvu d'un quelconque pouvoir à devenir des justiciers. Elle m'avait parlé de ce projet plus qu'intéressant. Je lui demandais quelques jours afin d'y réfléchir sérieusement.

3 jours après j'acceptais la proposition. Je savais comment pouvaient être les débuts. Ils étaient bien souvent difficiles et compliqués. S'entraîner, combattre, se dépasser, aider les autres. Oui je savais ce que c'était qu'être un jeune justicier. 

Aujourd'hui, je suis toujours au même poste de prof de combat. J'attends même les nouveaux étudiants de pieds ferme!



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♚ Pseudo :
♚ Source avatar ?Makise Kurisu/Stein Gates
♚ Mâle ou femelle ?Femelle.
♚ Âge ?19 ans.
♚ Comment as-tu connu le fow ?Par Dana.
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♚ Le mot de la fin :You don't have to wear that dress tonight, because you're late!



Dernière édition par Roxane Swrank le Sam 13 Sep - 16:38, édité 26 fois
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MessageSujet: Re: Roxane, You don't have to wear that dress tonight !   Roxane, You don't have to wear that dress tonight ! EmptyMer 27 Aoû - 18:08

T'as fail le code ! 8D

Bienvenue iciiiiiiiii ! ~ Et je m'occuperai personnellement en personne de ta fiche ! ♥
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MessageSujet: Re: Roxane, You don't have to wear that dress tonight !   Roxane, You don't have to wear that dress tonight ! EmptySam 13 Sep - 18:15

Félicitations


Après lecture sérieuse, consciencieuse et scrupuleuse de ton dossier d'inscription, j'ai le plaisir de t'informer que tu es un membre du personnel validé de niveau 23. Tu peux tyranniser les étudiants avec ton costume et ton arme, mais tu devras débloquer ton moyen de transport et ton gadget chez Level Coco.

Tu peux maintenant remplir ton profil si ce n'est déjà fait, t'inscrire sur le bottin du forum, t'occuper de ton casier, RP et flooder !


Roxane, You don't have to wear that dress tonight ! QNuuwN9
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Roxane, You don't have to wear that dress tonight !

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