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 « The Name Game ! » || Fantôme

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Le Fantôme cambrioleur
Daniel Bishop
Daniel Bishop
Le Fantôme cambrioleur

••• Citation : « Je veux me promener dans le ciel ! »
••• Taff : Vendeur / Voleur
••• Localisation : Sur les toits !


Alias
••• Pseudo: Fantôme
••• Spécial: Intangibilité
••• Niveau:
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MessageSujet: « The Name Game ! » || Fantôme   « The Name Game ! » || Fantôme EmptyVen 12 Sep - 18:02


Le Fantôme de Miami
Where's is my mind ?


Carte d'identité
♚ Nom : Bishop.
♚ Prénom(s) : Daniel Peter.
♚ Âge : 32 ans et né le 19 août 1982.
♚ Nationalité(s) : Américaine
♚ Lieu de Naissance : Dellon, Montana. U.S.A.

♚ Groupe : Criminel
♚ Team : X X X X X X X X X
♚ Options : X X X X X X X X X
♚ Métier : Propriétaire d'une boutique d'antiquité / Cambrioleur

♚ Sexualité : Euphoria ou Liberty. Il est à Marceline.

Alias
♚ Super Pseudo : Le Fantôme
♚ Niveau : 20.

♚ Classe : Virtuose
♚ Don : Intangibilité
♚ Maitrise : 8/10
♚ Explications : En voilà une capacité forte utile, me direz-vous. Chose que l'on vous concédera volontiers. Mais elle ne sert à rien, d'autre dirons, ce qu'on ne peut pas vraiment réfuter. L'unique intérêt à ce don est bien évidemment hors combat. De toute façon, Fantôme est une personne parfaitement pacifiste... quand il ne se fait pas attaquer de tout les côtés, il en va de soit.
Pour notre protagoniste, il est impossible de passer à travers le plasma, et donc, toute forme de courant électrique. Qui vienne d'un mur, d'un téléviseur, d'une centrale ou même d'un être vivant. Non, et non. Il a eu beau essayer, ça n'a jamais été ce qu'il y avait de mieux.  À vrai dire, ça faisait même plus de dégâts qu'une décharge normale. Ce qui est déjà très douloureux. Pour tout vous raconter, c'est un miracle si il est encore en vie, avec tout ces courants électrique ! Il doit donc faire attention, avant d'entrer dans un bâtiment, prévoir plusieurs issus, choisir ses entrée. Les effractions de Danny doivent toujours être minutieusement préparés, se dérouler sans la moindre anicroche. Ou sinon, il file vers la catastrophe.
Néanmoins, outre ce douloureux passage, Daniel à d'autre difficulté, selon le type de mur. La brique, le bois, le verre, l'acier, il peut traverser sans difficulté. Vient plus dur : le béton armé. Le mélange de matière rend le passage plus long. Pourquoi ? Car la matière plus lourde. Par ailleurs, le brun possède des problèmes avec le plomb. Pour tout avouer, il déteste le plomb. Il prends presque trois minute à traverser une couche d'un vingtaine de centimètre. Plus le métal est lourd, plus c'est dur.
C'est comme pour la masse, il ne peut traverser les objets aux masses trop importante, et surtout trop longue. Car voyez-vous, son pouvoir n'arrive à être actif pendant environ que trois minute quarante-cinq, et pour une activation totale, jusqu'à la fin du temps limite, il lui faut presque une dizaine de minute pour pouvoir à nouveau traverser la matière.

Bien évidemment, dit comme ça, ce pouvoir n'a l'air que remplie de désavantage. Mais il est tout de même capable de dématérialisé d'autre objets avec lui, et parfois, des personnes, enfin. Pour l'instant, le mieux qu'il puisse vraiment faire, ce sont les personnes peu encombrante.

♚ Costume : Rien ne vaut un magnifique, et long manteau noir, dont l'intérieur est d'un vert particulier. C'est une veste, qui par sa matière, permet de réchauffer son porteur, de le protéger de la pluie. Elle est aussi très pratique, car elle contient plusieurs poches, pouvant contenir divers matériaux essentiels à tout bon cambrioleur-  “détective” ! Avec des gants noirs, il peut facilement prendre un objet, sans avoir de risque de laisser des empruntes. Après tout, il a prit ces objets pour leur qualité, et non leur coût ! Il porte évidemment un masque, il ne manquerait plus qu'on puisse le reconnaître ! Ce masque est blanc, possédant  deux verres teintés noir pour permettre la vision, sans pour autant permettre la reconnaissance de yeux. Tant que nous y sommes, son masque affiche le plus grand des sourires, rouge vif. Un éclair, sur l'oeil droit, est aussi peint, prenant la une couleur sombre, violacée, qui faisait contraste avec le beau sourire...
♚ Arme : Deux superbes dague, dont le centre est divisé en deux parties. Il n'y a pas de réelle nécessitée à avoir deux partie pour un même couteau, mais disons que la dualité était la marque de fabrique de l'ancien propriétaire. Par ailleurs, l'utilité de l'arme réside dans le fait qu'il ne soit que défensif, ou utilitaire. Défensif, car comme vous le savez déjà, Dan n'est pas du genre à se battre, plutôt à rester dans l'ombre, histoire de voler, ou résoudre certains crime, ou pour même courtiser ses belles victimes et bien évidemment utilitaire ! Qu'il est pratique de pouvoir voler le superbe diamant “La Patte du Chat” sans même avoir de traverser ou casser le carreau.
♚ Gadget : Ne serait-ce qu'un modulateur de voix, pour éviter de se faire reconnaître par n'importe qui. Un modulateur voler, bien évidemment, ou donné. Il faut dire que cette histoire était un peu. Compliquée. Enfin sera. L'est ? Voilà qui est une question légitime. Bon, néanmoins, il faut admettre que c'est toujours pratique, caché dans le masque. Et puis, pour éloigner un garde qui vient de trop près aussi, ce n'est pas mal !
♚ Moyen de transport : Oh, uniquement des transports d'acolytes, d'alliés. Ou alors, un transport en commun, ou un taxi. Il est quand même difficile de reconnaître une personne caché parmi la grande foule des gens...

Physique & Personnalité
« – ... trois.
– Que s'est-il passé ?
– Hypnose. Et ce que tu te souviens de quoique ce soit ? Est-ce que tu as mal quelque part ?
– Est-ce que je devrai ?
– Non. Tu peux retourner dans ta chambre, Daniel. »

De ses yeux bleus, le brun regarda attentivement le docteur. Psychiatre, en vérité. Mais on pouvait l'appeler docteur, sans que cela ne devienne gênant. Un miroir, toujours positionné dans le fond de la pièce.
Si il se regardait dedans, il y verrait un jeune homme correctement bâti. Mais que verrait-il s'il était à nos jours ? Ce que nous verrions de lui, c'est un homme, d'un mètre octante-quatre, qui aurait conservé ses beaux yeux, qui aurait bien grandit.
Il est fin, maigre. Enfin, en apparence, car son poids est proportionnel à sa taille et ses muscles. Sa carrure d'athlète lui est bien évidemment utile en plusieurs situation. Ses épaules étaient juste assez large. Ses muscles étaient compact, offrant une vue impressionnante, sans tomber dans la sinistre exagération. Ces entraînements nocturnes, quasi-quotidien, sont son travail. Le vol.

Il revient parfois avec des cernes, pour avoir couru toute la nuit. Et certains jours, il arrive, en pleine forme, comme si il avait dormi pendant trois jours consécutif. Il a un teint blanc, pour cause, il passe que très peu de temps sous le soleil. Et ses cheveux, noir comme le corbeau, à un point tel qu'on dirait qu'ils absorbent toute lumières, aucun reflet. Comme mort. Sans se rebeller, ils se baladent un peu partout, sur les cotés, l'avant, l'arrière.
Non, ses cheveux sont impeccables.

De sa folie, il en est beau.

«  – Daniel. Tu peux y aller.
– Oui, oui. J'y vais...
– Il faudra qu'on travail ces absences. » dit-il, avant de retourner s'affairer devant quelques papiers tandis que son jeune passant sortait de la pièce.
« – Comment as-tu fait ? Comment t'es-tu échappé ?
– Je sais pas.
– Es-ce qu'on t'a aidé ?
– Oui, docteur.
– Tu veux bien me dire qui ?
– C'était. Ils étaient. Sont. Ce sont les Abeilles, docteur !
– Tu veux dire, celles qui sont dans ta tête ? Enfin, Daniel ! Tu te dois d'oublier ces contes de fée absurdes !
– Ce ne sont ni des contes de fée, ni des absurdités !
– Tu as aujourd'hui dix-huit ans, Daniel. Tu ne peux pas continuer dans cette voie.
– Mais ce labyrinthe a envahit ma tête, docteur, il n'y a rien que j'y puisse faire. Même Marceline a arrêté d'essayer...
– Marceline est morte. Elle a eu une crise et s'est pendue. Elle ne t'aurait jamais abandonné volontairement, on en a déjà parlé...
– Je sais, docteur, je sais...
– Bien. Maintenant, raconte-moi comment tu t'es enfuis, encore, de l'isoloir... »

Ce Labyrinthe n'était autre que lui-même, comme Alice avec son pays aux merveilles, Daniel vivait dans un monde fou, complètement fou. Tout comme lui. Un monde où les abeilles parlaient et révélaient le moindre secret, où les rois vivaient au centre et dans les tours. Dans un labyrinthe qui ne cessait de se changer, prendre autre forme. Il n'aurait jamais dû se réfugier dans ce labyrinthe qui n'était point son royaume, car voilà que cette zone illusoire s'empare de son esprit.
Oh, il n'était point si mauvais. Ce royaume étrange avait ses avantages : il gardait son esprit et sa folie. Ni l'une ni l'autre ne se détériorait ainsi. Non, au contraire. Daniel était encore saint d'esprit, et ce, aussi fou que cela ait pu paraître. Mais rien n'empêchait l'avancée de ce monde en lui, ce monde qui n'était le sien. Pourtant, il s'en irait comme il est venu.

Les remparts étaient solides, au point de ne permettre aucune intrusion, mais il y avait toujours des exception. Peur, Terreur, Haine, Colère, Tristesse et Amour parvenait toujours à trouver un moyen de rentrer, et de rendre visite à leur roi, Daniel. Mais dans ce palais du centre vivait surtout Fierté et Courage. Promesse n'était jamais très loin, non plus, oh non. Il l'avait toujours quelques part dans le royaume, et pouvait toujours la trouver quand il en avait le plus besoin. Elle le faisait toujours respecter ses engagements, car telle était sa fonction.
Tristesse avait beau venir le voir, et pourtant, le jeune homme le défiait toujours d'un grand sourire, même quand il était sur le point de tomber, et de se laisser envoûter par ses sombres charmes. Il n'en pouvait plus, de cet individu qui s'infiltrait en lui dès qu'il le pouvait. Bonheur s'était enfui il y a fort longtemps, presque sur le point de mourir, pourtant, il voyait cet habitant de son royaume revenir, au lointain. Tout revenait un jour dans le Labyrinthe. Sa vie, ses émotions. Tout était lié à ce lieu, qui n'existait que dans son esprit.
Et pour s'y retrouver, il fallait être fou. Mais Daniel n'était pas fou, non. Il avait dépassé ce stade depuis longtemps. Il était très saint d'esprit. Il était Folie, le roi de ce grand royaume.
Histoire
« –  Notre ranch se situait à quelques mètre de Dillon, qui est une petite ville où presque tout le monde connaît tout le monde, quelque part, en plein dans les Pioneers Mountains. Je suis d'ailleurs né dans cette ville-là. Dans l'hôpital le plus proche possible. Je suis le second enfant que mes parents ont eu. Et leur premier fils. Une fierté, en fait. Je dois dire que mes parents nous aimaient tous les trois... mais peut-être pas équitablement, je pense. Ma soeur était la préférée de notre mère, et mon frère, le préféré de notre père.
– Daniel. Je sais déjà tout ça. Nous sommes toujours à Dillon.
–  Ah ?
– Et pour ton frère et ta sœur, tu nous l'as déjà raconté, plusieurs fois même. Tu te souviens ?
– Pas vraiment, docteur.
– Tu as commencé à nous parler avec ça, il y a quatre ans, quand tu as commencé à parler. Est-ce que ça va mieux, d'ailleurs ?
– Bien mieux, docteur.
– Est-ce que tu veux bien me raconter ? Une dernière fois ?
– Non, j'en peux plus...
– D'accord. Tu peux y aller, notre prochaine séance aura lieu... Mh. Que dis-tu de mardi ?
– J'aime bien les mardis...
– D'accord. »

Le jeune homme sortit du petit bureau, aux allures conviviales, et gaies. Les couleurs chaudes mettaient plus d'un de bonne humeur, et la bonne humeur permettait clairement une meilleur conversation. Sur les étagères se trouvaient plusieurs sortes de bibelots, offerts par des proches ou d'anciens patients. Une étrange odeur de vieux cigare persistant, mêlé à une odeur de fruits se mélangeait étrangement bien à la pièce. L'ambiance étrange concordait par ailleurs parfaitement avec le psychiatre qui en était lié. L'espèce de salon, au tapis vert olive, qui s'alignait avec le mur orangé, brun. Le médecin de l'institut était quand à lui une personne qui s'habillait d'un pull, et d'une chemise, aux couleurs étrangement joyeuse, comme le sourire qu'il abordait trop souvent que pour être vrai.
Le brun referma la porte doucement, d'un air lent, un regard vite. C'était simple, pour la plupart des psychiatre, Daniel n'était qu'un demeuré. Il n'y avait rien à tirer de son cerveau, comme si le propriétaire avait vidé les lieux.

« Pauv'con. » soupira le jeune garçon, qui traîna les pieds vers sa “cellule” qu'il devait nommé chambre. Chambre qu'il partageait, avec une sorte d'appréciation. Son camarade se nommait Devis. Son nom de famille ? Aucune importance, à vrai dire, car ici, peu de chance qu'une personne possède le même prénom. Dans ces longs couloirs blancs, qui contrastaient fortement avec la précédente pièce, Daniel se disait que ce lieu, c'était comme un cimetière des âmes, de l'esprit. Vous saviez combien de personne était réellement hors de son esprit dans ce lieu ? Peu élevé. Et pour sa section ? Encore moins.
Ce que les gens avaient fait, ils les avaient presque tous fait pour les mêmes raisons. Survivre...

Il s'installa sur son lit, s'allongea, et ferma les yeux. Les souvenirs vinrent directement sous ses paupières clauses. Des souvenirs qu'il aurait aimé oublier, mais dont il en était incapable...

La première chose qu'il lui revenait était le ranch, celui où il avait grandit, mais qu'il ne reverrait plus aujourd'hui. Cet endroit ne lui appartenait plus, en vérité... Ses souvenirs étaient en vérité vague, en ce qui concernait sa tendre enfance. Il y a dix ans. Ses six ans, il s'en souvient assez, pour en parler. Il se rappelait que sa sœur, il l'adorait, tout comme son frère. Avec sa sœur, deux ans d'écart, pour son frère, pareil. L'adolescent se souvenait surtout des longues baladait dont il profitait, avec sa sœur, son frère, ses parents, leur chien. Ces marches du samedi, les nuits d'été, quand les lucioles illuminaient les prairie de leur douce lumière. Ces souvenirs là devenaient rare, avec le temps. Très. Depuis l'accident, très peu de bon souvenirs ont pu être gravé dans son esprit. Depuis ce moment, son père s'est replié, sa mère s'est effacée. Mais il y avait Euphoria. Marcy. Elle était sa lumière dans les ténèbres. Sa sauveuse. Elle était comme lui, et lui comme elle. Ils étaient uns. S'aimaient. Ils se sauveraient mutuellement, ou se plongeraient ensemble dans la lumière. Pourtant, ils avaient beau passé leurs temps à se disputer, dès que l'occasion se présentaient, ils s'aimaient.

Plus tard dans la journée, le garçon rejoignit la salle commune, où il s'asseyait près de ce qu'on aurait put nommer sa bande. Elle fut composer de gens divers, étrange. Il en valait de soit. Il s'en fut près de Marceline.

« – T'es retard.
– Désolé ?
– Pourquoi tu l'es, d'ailleurs ?!
– Je sais pas.
– T'es qu'un idiot !
– Non, car un idiot est par définition celui qui tout prend ce qui échappe à son entendement pour le prendre en dérision !
– Alors, t'es un connard ! »

Et puis, quelques jours plus tard, leurs mains se frôlaient au détour d'un couloir, comme si ils échangeaient un secret,  si profond, si pur, que personne ne pouvait savoir de quoi il en retournait.

Il y a longtemps, presque sept ans déjà, que Danny était tombé malade. Elle fut soudaine, très rare et surtout, très douloureuse. Tout avait commencé par des maux de ventre. Une douleur qui avait commencé au réveil, un début de semaine, par un jour de septembre. Une nouvelle année, comme disait certains. Pour le commun du mortel, un petit mal de ventre était souvent dû à la fin, ou à un autre besoin. De toute façon, il n'y avait pas de temps à perdre, le bus scolaire allait bientôt partir.
Pendant toute la journée, le mal ne s'était pas enfuit, laissant que douleur et misère. Et ainsi, pendant trois jours. Ce n'est qu'au bout du quatrième que ses parents comprirent qu'il n'était pas bien (après tout, cet imbécile avait fait de son mieux pour cacher la qu'il avait mal. ) Mais quand au matin, lorsqu'il tenta de se leva lui arracha un cri de douleur, si affreux que tout le monde aurait cru que la mort accourait. Ce qui n'était si faux, en vérité.

La première crainte fut que l'enfant ait eu l’appendicite.  Après tout, qu'est-ce qui aurait pu être pire que ça ? Une maladie, qui se propageait, rendant les os faibles, vidant l'énergie, stoppant la moindre cellule. Détruisant la moindre connexion nerveuse. Ouïe, vue, goût, odorat, toucher. Tout y passerait un moment où à un autre. Mais ce ne fut qu'après quelques diverse analyse qu'on y découvrit la maladie.
Une quarantaine, voilà ce qui avait été prescrit pour l'enfant, tandis que tout les médecin du pays affluaient pour voir ce triste phénomène. Ce n'est que quelques mois plus tard qu'il sut que cette affreuse chose ne le touchait pas uniquement. Oh non, malheureusement. Néanmoins, le risque de pandémie se fit vite sentir, et tout les chercheurs tentaient de trouver la solution miracle.
En à peine quelques mois, un traitement pour ralentir la maladie avait été découverte. À partir de ce point, les scientifiques pouvaient trouver un traitement plus stable, pour ces pauvres têtes blondes.
L'enfant, à la chevelure de corbeau passe presque cinq mois dans l'hôpital, entre solitude et douleur. La maladie se propageait étrangement. En plus de n'atteindre que les jeunes enfants, avant l'adolescence, la transmission ne se faisait qu'à partir d'une sorte de gène que quelques personnes possédaient, rendant le cas assez rare. Les veines se noircissaient, les muscles brûlaient, les sens se perdaient, peu à peu. Bien évidemment, traitement ou non, ce qui était perdu le resterait définitivement. Et peu à peu, Danny avait perdu quelques sensation de douleurs. Non, il pouvait toujours avoir mal, mais il le sentait moins que les autres. Mais ça ne voulait pas dire que ce n'était pas grave. Dans le futur, il en gagnera des blessures, et des cicatrices, dans l'arrière du dos, les jambes, les bras. Mais jamais le visage, comme si Marceline, son euphorie, avait décidée de lui épargner le visage.

Marceline. Elle était malsaine pour lui. Elle était trop bonne avec lui. Ils étaient des monstres fait l'un pour l'autre...

«  – Est-ce qu'il est réveillé ?
– À peine. Les calmants ont été très efficace. Il les a vite absorbé.
– Il s'est passé quoi, exactement ?
– Il s'est mit à gueuler comme quoi, c'était sa faute, que tout était sa faute. Mais j'veux dire, à la place de ce gosse, j'aurais fait pareil.
– Pareil ? Qu'est-ce qu'il a pu faire ?
– Protéger sa famille. Enfin, ce qu'il en reste. Son père était quelqu'un de violent.
– Layton ? Le père Bishop ? Non, c'est impossible. Il a toujours été très gentil, avec tout le monde !
– Faut croire que les gens ne sont pas comme on pense... »

La lumière vive du plafonnier faisait lui faisait mal. Danny n'arrivait pas à garder les yeux ouverts, comme si on lui avait mit un néon en plein dans les yeux à son réveil. Il essayait de comprendre où il était, et comment il était arrivé là. C'était le bureau de Brigsby. Docteur. Ciel, sa tête lui faisait un mal de chien. On était quand, déjà ? Ah oui, presque noël. Il détestait cette période depuis les deux ans qu'il était ici. Il avait déjà quinze ans... Comme le temps passe vite.

«  – Alors, tu as bien compris ?
– Non. » répondit-il d'une voix neutre. Pour dire, il n'avait rien entendu. C'était comme si il s'était réveillé.
«  – Je vois. Ca ne sert à rien, pour le moment. Va donc dans la salle commune. Et évite d’embarrasser les gardiens, sinon tu risquerais de te retrouver dans le même état. Ca me rappel ton arrivée ici, tu as hurlé comme un chien que tu étais coupable, puis tu t'es enfermé dans le silence. Est-ce que tu pourrais m'expliquer ce qu'il s'est passé ? Pourquoi as-tu hurlé ces choses ?
– Je l'ai fait... parce que c'était vrai. Il l'a vraiment agressé. Il lui a fait mal. Je l'ai vu, docteur... » sa voix s'était faite plus fragile, comme si elle allait se briser. Tout ce qu'il disait était vrai. Il ne mentait pas. Et le docteur le voyait clairement.
«  – J'en parlerais avec l'administration. Maintenant, file. »

Les souvenirs s'enchaînaient avec une telle rapidité, qu'il ne pouvait dire si tout était vrai, ou si il délirait encore... Quelle était encore cette voix, qu'il entendait ? Dont il se souvenait. Il ne saurait le dire.

«  – IMBECILE. TU AS ENCORE FAILLIT TOUT FAIRE RATER ! » Il connaissait cette voix, un peu grave, avec un ton familier. Il savait que c'était une voix désagréable, avec cet air faussement amical. Non, justement, il n'y avait plus ce ton. Ce ton qui essayait de vous mettre à l'aise, mais qui faisait tout le contraire.
«  – Mais. Boss. J'ai pas pu résister, elle était si. Si. Si belle. Je devais l'avoir ! » Un grand coup se fit entendre. Celui qui l'avait reçu devait avoir mal. Danny, qui était bien évidemment posté sur un objet instable, glissa, causant bruit et chute. La personne qui hurlait à l'instant ne trouva rien d'autre que de cracher une injure.
«  – Passe-moi la morphine. On va l'endormir. » Mais avant qu'il puisse faire quoique ce soit, Danny mordu celui qui le tenait, puis tenta de s'enfuir. Pourquoi était-il descendu dans les caves ? Pourquoi avait-il suivit cette brute? Il ne savait pas. Il ne savait plus. C'était à cause de Marceline. Son Euphoria. Il faisait ça pour elle, pour cette enflure, qui ne l'aimait sûrement pas. Elle ne l'aimait pas. Alors qu'il courrait, montant les escaliers, il reçut un coup sur la tête, l'assommant de moitié. Toujours conscient, il entendait quelques bribes de conversations « Donne-moi la seringue. » fût la dernière chose qu'il entendit.

À son réveil, il était dans le bureau de Brigsby. Il ne sentait plus rien, à vrai dire, il était un peu engourdit à certains endroits...

« – ... trois.
– Que s'est-il passé ?
– Hypnose. Et ce que tu te souviens de quoique ce soit ? Est-ce que tu as mal quelque part ?
– Est-ce que je devrai ?
– Non. Tu peux retourner dans ta chambre, Daniel. »

Le jeune homme eut comme une absence, regardant par la glace, au fond de la pièce. Une fois encore, le psychiatre le pressa de quitter la pièce. C'était étrange. Trop étrange.

Au bout de quelques temps, son Euphoria et lui, Daniel, finirent par être ensemble, à s'engueuler comme du fumier et à s'embrasser d'amour, la plupart du temps. Et oui, ils l'ont fait. Ils ne regrettent rien. Et si ils sont colères, il sont amours, se souciant l'un de l'autre, profondément.
Mais quelques temps plus tard, Euphoria était morte. Elle avait été retrouvée pendue dans sa chambre. Mais pour le jeune garçon, ce n'était qu'une mise en scène.
Tout comme sa maladie.

Il avait passer plusieurs mois alité, à l'hôpital, quand il eut cette... dégénérescence. Un traitement fut finalement trouvé.La maladie ? Éradiquée. Ses pouvoirs ? Développés. Oui, clairement. Lui seul s'était donné ses pouvoirs, bien qu'il l'attribua aux médicaments, un premier temps. Mais il se rendit vite compte que parmi les autres malades, il était l'un des rares à en avoir. La conclusion logique : il était né comme ça. Peut-être que le traitement avait accéléré le processus ? Il pouvait traverser la matière. Mais ça, sur le coup, il l'ignorait.
Il découvrit ses pouvoirs, un été, peu après son septième anniversaire, tandis qu'il jouait avec sœur, Sophie. Elle mourut noyée, emportée par le courant. C'était un accident. Elle avait glissé, près de l'eau, Danny tenait une branche et sa main. Et alors, son pouvoir s'activa, sous le coup du stress, sa main traversa le bois. Il s'écroula sur le sol, elle, elle partie au loin. Très loin. Il ne l'a plus jamais revu.
Ces souvenirs étaient douloureux, surtout que c'est ainsi que le pire arriva.
Le cœur humain est un mystère, mais n'est-il pas pire quand il subit une perte ? Tandis que son frère devenait lui-même une créature de la nuit, son père devenait un monstre comme on ne voulait en voir. Violent. Alcoolique. Cette perte fut douloureuse pour lui. Il n'en était rien. Danny qui se sentaient alors déjà coupable était accusé dès le moindre fait, de la mort de son aînée bien aimée. Le père de famille battait ses enfants. Un jour, s'en fût trop, tandis que la mère s'interposa, et se fit ruée de coup. Daniel prit le couteau de cuisine sur la table. Il avait eu le temps de réfléchir à ça. Il savait ce qu'il faisait, mais il n'arrivait à prendre l'idée. Mais il le fallait. Pour sa famille. Le brun se rua sur le monstre, et le poignarda violemment, cinq fois. Le père mourut, avec une expression d'horreur sur le visage. Le cadet de la famille, quant à lui, fonça sur le père comme on fonce sur une proie... et se nourrit. Il se nourrit du sang de ce monstre, jusqu'à ce qu'il en soit vidé.
Ophélia, leur mère, appela les services adéquats, quelques heures plus tard, quand les deux enfants furent calmés. On les emmena tous les trois au commissariat. En plein interrogatoire, Daniel craqua. Il se mit à hurler que c'était sa faute. Que tout était de sa faute. Il tenta de mourir, hurlant que sans lui le monde se porterait mieux.
Il fut interné à Providence Psychiatry. Cinq années passées là-bas. Il avait treize ans, quand il y est rentré.

Combien de fois il ne fut pas placé en isoloir ? Combien ? Pourtant, il réussit à s'enfuir. Ce fut à partir de ce lieu, que la folie s'empara de lui. Que son Labyrinthe prit naissance, tandis que sa mère se mourrait. Le garçon apprit que le ranch fut vendu, pour gagner quelques piécettes, pour pouvoir soigner sa mère. Mais il n'y en avait pas assez. Elle finit par mourir, l'année de son dix-huitième anniversaire.

Sa tante et son oncle prirent les deux enfants sous leurs ailes, en commençant par sortir Daniel de cet enfer. L'air pur, libre, lui fit un grand bien, au moral, à la santé.

Ces souvenirs étaient lointain maintenant. Il vivait de vol et de travail. Pourquoi volait-il ? Pour récupérer ce qu'il avait perdu, pour avoir l'argent qu'il n'avait jamais eu, qui aurait pu sauver sa famille. Ce qu'il en restait, en tout cas. Voilà maintenant quatorze ans qu'il était voleur. Depuis qu'il était arrivé à Miami, en fait. Commençant petit, il était arrivé loin. Bien sûr, son frère découvrit le fin fond de l'affaire, mais pourtant, il ne l'a jamais dit à qui que ce soit. Pourquoi ? Daniel l'ignorait, mais ça l'arrangeait. L'homme ne racontait rien sur la vie de justicier buveur de sang de son frère à qui que ce soit, en échange. Pourtant, Daniel n'était pas qu'un voleur, non ! Il donnait aux pauvres, rendaient les tableaux aux musées. Mais il gardait l'argent. Il en avait besoin.

Aujourd'hui encore, il volait ; son compte en banque devait exploser, pourtant qu'il gardait toujours un humble travail. Il vivait en couple avec Marceline (qui avait subit un coup montée. Une affaire louche concernant Vertigo Corp, cette société pharmaceutique, qui avait fabriqué le remède contre cette maladie rare qu'avait subit Daniel), car il s'avérait qu'elle avait elle aussi un pouvoir. La brune était vivante, et c'était ce qui importait. Ils vivaient ensemble, maintenant, et pour toujours. Bien plus tard, ils découvrirent tous deux que le Docteur Brigsby était celui avait organisé ça, cette “mort” pour l'envoyer se faire étudier chez les laboratoires de la compagnie.
Daniel l'avait retrouvé par hasard, lors d'une des premières tentatives de vol, quand il avait vingt-ans. Elle est celle qu'il l'a entraîné, qui l'a fait devenir meilleur voleur. Si Marceline, sa belle Liberty, accepte les contrats, Daniel, lui, a une tendance à voler ce qu'il lui plaît. Mais, un travail à deux est souvent très amusant.

Ne vous inquiétez pas. Daniel n'a plus eu de crise de folie depuis qu'il a quitté la Providence Psychiatry. Et il en est fortement heureux, de vivre mieux.


Derrière l'écran
♚ Pseudo : Klarion, le Pingouin !
♚ Source avatar ? Hei – Darker than black
♚ Mâle ou femelle ? Non, ça n'a pas changé depuis la dernière fois !
♚ Âge ? Beuh !
♚ Comment as-tu connu le fow ? Grâce à mon autre moi-même ! Un chic type !
♚ Une suggestion ? Graor ! ♥
♚ Le mot de la fin : « Je suis un pingouin préhistorique ! »



Dernière édition par Daniel Bishop le Dim 12 Oct - 12:56, édité 3 fois
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Vous avez créé ce monstre
Vatlaw Schiffer
Vatlaw Schiffer
Vous avez créé ce monstre

••• Citation : "Je tuerais vos espoirs et je détruirais la volonté de vos âmes impuissantes."
••• Taff : Leader du groupe Nelo Angelo.
••• Localisation : Loin de vous si vous êtes chanceux.


Alias
••• Pseudo: Ravage
••• Spécial: Shokwaves.
••• Niveau:
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MessageSujet: Re: « The Name Game ! » || Fantôme   « The Name Game ! » || Fantôme EmptyVen 12 Sep - 19:00

Bienvenue ma chère proie.


Comme promis je vais m'occuper de ta fiche.
J'espère que tu sauras tenir le rythme quand viendra le temps de la chasse, mon cher fantôme.~
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Employée du mois
La secrétaire relou
La secrétaire relou
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MessageSujet: Re: « The Name Game ! » || Fantôme   « The Name Game ! » || Fantôme EmptyVen 12 Sep - 19:21

Une chose !


Tu es un virtuose et non une chimère, tu rectifies et c'est gagné.~
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Le Fantôme cambrioleur
Daniel Bishop
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MessageSujet: Re: « The Name Game ! » || Fantôme   « The Name Game ! » || Fantôme EmptyVen 12 Sep - 19:37

Je suis désolé, mais le pouvoir est dû à la médicamentation qu'il a eu plus jeune. C'est ce médicament qui a modifié la maladie et qu'il l'a intégré à lui. Donc, modification génétique. Donc, Chimère.

Mais néanmoins, si vous le considérez vraiment comme un Virtuose êe Je vais changer.

EDIT : Le changement a été fait.
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MessageSujet: Re: « The Name Game ! » || Fantôme   « The Name Game ! » || Fantôme EmptyVen 12 Sep - 19:48

Dieu a écrit:
Merci de m'avoir pondu une telle merveille ! Je vais m'amuser à te traquer dans Miami ! Ce sera l'une des plus belles chasses de toutes ma vie ! Bravo ! Félicitations ! (Pense juste à me redire à propos de son frère !)


Félicitations !


Après lecture sérieuse, consciencieuse et scrupuleuse de ton dossier d'inscription, j'ai le plaisir de t'informer que tu es un criminel validé de niveau 20. Tu peux arnaquer ton prochain avec ton costume et ton arme, mais tu devras débloquer ton gadget chez Level Coco.

Tu peux maintenant remplir ton profil si ce n'est déjà fait, t'inscrire sur le bottin du forum, t'occuper de ton casier, RP et flooder !


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