Narvi von Drake
I am the God of Mischief and Illusions

♚ Nom : von Drake
♚ Prénom(s) : Narvi Aaron Thobias  
♚ Âge : 17 ans
♚ Nationalité(s) : Suédois
♚ Lieu de Naissance : Stockholm

♚ Groupe : Etudiant. Deuxième Année.
♚ Team : A compléter après validation
♚ Options : Histoire, Littérature, Langue (anglais, français, allemand), Economie, Sociologie, Psychologie, Philosophie, Théâtre, Astronomie, Mathématique, Sciences, Chimie.
♚ Métier : /

♚ Sexualité : Pansexuality is the new groove !

♚ Pseudo héroïque : The Prankster
♚ Niveau : 14 !

♚ Classe : mythologique
♚ Don : Illusion Solide.
♚ Maîtrise : 08/10
♚ Explications :
Une illusion solide, voilà une bien étrange dénomination ! N'est-ce donc pas de la matérialisation si c'est solide ? Ou avez-vous décidez de faire une oxymore ? Ni l'un ni l'autre mon ami, bien que je n'ai rien contre cette figure de style tout à fait exquise, sachez que ce n'était pas du tout le but. Mon pouvoir est assez simple, en réalité. Il s'agit de pouvoir invoquer par la force de l'esprit ce que je désire en essayant de convaincre l'autre que c'est réel. Le truc ? C'est que si quelqu'un est assez fort pour se convaincre que ce qui se trouve devant lui, ce qu'il peut toucher n'est sincèrement pas là, alors mon image tombe à l'eau et tout disparaît. Mais n'est-ce pas difficile de croire réellement qu'une chose que vous avez sous les yeux et pouvez palper est en réalité inexistante ? C'est là qu'est le truc, et donc mon avantage, il est difficile de s'en convaincre et d'y croire réellement. L'illusion est parfaite. La meilleure chance de la personne contre moi c'est parvenir à me convaincre que ce que je fais est réel plutôt que de se convaincre soi-même. Car je sais pertinemment que mes illusions ne sont que des tours d'esprit... C'est les autres qui ont du mal avec l'idée.
♚ Costume : Je ne sais pas pourquoi, mais les collants, ça n'a jamais été mon truc. J'ai donc choisi un costume simple et classe. Tout d'abord, les couleurs : le vert, le bleu foncé et le blanc sont évidemment à l'ordre du jour. C'est frais et plutôt flashy pour attirer l'attention, je ne vois là que du positif. Un bonnet péruvien bleu et vert avec un pins smiley plein de sang, une chemise blanche aux manches bleues avec une cravate verte, un pantalon bleu. Ma ceinture où des bunnycubes (des lapins en forme de cube) pendouillent et pour parfaire le tout : plusieurs pins sympa. Ma tenue fétiche est désormais complète.
♚ Arme : Je ne suis pas très porté arme et violence, je préfère incapacité que réellement faire du mal. Disons qu'en dernier recours, je suis assez doué pour viser avec mon bunnycube à la tête des gens qui m'embêtent.
♚ Gadget : Hum ? Rien qui ne sortent de l'ordinaire (un bon ordinateur portable et un téléphone portable standards, je ne pense pas qu'on peut considérer cela comme des 'gadgets')
♚ Moyen de transport : Alors à patte ou à vélo... J'ai le permis de conduire mais pas de voiture.

Comment parler de moi sans remonter jusqu'à ma famille ? C'est impossible car c'est probablement grâce à eux que j'en suis là aujourd'hui.

Les von Drake's sont une noble famille de Suède, tous super-méchant de père en fils et de mère en fille, c'est un peu la marque de fabrique mais attention, ce n'est pas votre méchant habituel 'nous allons conquérir le monde, hahaha' non, je vous parle de méchants gentils. Que ceux que j'ai perdu lèvent la main ? D'accord, alors commençons depuis le début. Il y a très longtemps, mon ancêtre Maximilian von Drake, a eu une idée de génie : s'allier avec les von Dernays. Les von Drake et les von Dernays ont plusieurs points communs : tout d'abord, ils sont tous les deux extrêmement riches, ce sont les deux plus riches familles de Suède. Ensuite, ils ont des ancêtres communs et ce sont détesté pendant des générations. Cette haine, bien qu'historique, était devenue plus traditionnelle que réelle avec le temps, n'existant plus que dans la tête des paysans et pour finir, les membres de ces deux familles avaient des pouvoirs.

J'imagine qu'avec un nom comme le mien, vous pouvez vous imaginer d'où ils viennent. Il est parfois étrange de remarquer que les gens ne font pas tout de suite le lien. Une très vieille légende raconte que Loki et Thor sont entrés en compétition. Ils voulaient trouver le sang humain le plus pur pour en faire leurs combattants, leurs armées. Chaque dieu choisit une famille pour leur attribuer une bénédiction divine, une supériorité. Les pouvoirs de ces deux familles descendaient donc des dieux eux-mêmes et c'est grâce à eux que leur puissance politique et économique ont pu s'affirmer. Comme vous vous en doutez sans doute, les von Drake avaient été choisi par Loki pour leur roublardise et leur fourberies, tandis que les von Dernays étaient les descendants de Thor. Choisis pour leurs qualités de force et de droiture (selon ces mêmes vieilles légendes poussiéreuses, la mésentente de nos deux familles viennent de là).

Cette vieille querelle, ainsi que l'origine de nos pouvoirs, laissait une ouverture pour un marché tout à fait inhabituel (mais proprement génial) : celui de donner de l'espoir aux gens. Voyez-vous, le von Drake avait une opinion sur les gens : ceux-ci avaient besoin de détester quelque chose, ils avaient besoin d'un contre exemple pour exister, de quelque chose qui les ferait avancer mais pour que cette chose réussisse, il faut qu'elle perde. C'est comme ça qu'est né le plus grand secret de Suède ! L'alliance entre les von Drake et les von Dernays.

Les von Drake seraient les méchants, les mal vus, ceux qui font des plans foireux pour rendre la vie de leur prochain impossible tandis que les Dernays seraient là pour les arrêter. Bien sûr, personne ne sait qu'il s'agit de ces deux familles en réalité (les industries von Drake ne se remettraient pas d'un tel scandale et je pourrais dire adieu à ses goûts de luxe) mais toujours est-il que depuis des siècles les super-héros battent les super-méchants, les gens ont de l'espoir et ont foi en l'avenir et le soir les von Dernays et les von Drake planifient leur prochain coup de théâtre. Bref, tout le monde est content.

C'est dans cette ambiance un peu spéciale que je suis né. Dans une famille pour qui les apparences sont importante et où plus ou a l'air cruel, mieux c'est.

Ne croyez pas que je me plaigne, ce n'est pas vrai ! Thobias et Irène von Drake, mes parents, sont absolument fantastiques ! Bon, le soir ils sont plutôt connus sous les noms de Loki et Sigyn (si vous connaissez un peu la mythologie nordique, vous comprendre que mon nom est une petite blague entre eux) et ont l'habitude de se faire botter les fesses par Thor et Sif, leurs meilleurs amis (et mes parrains, bien sûr).

La vie n'est donc pas trop mal, j'avais quelques amis qui passait outre mon apparence, de bonnes notes à l'école et même si je n'étais pas d'accord avec la logique un peu naïve de mes parents, c'était plutôt sympa. Quand on a découvert mes pouvoirs, il y a même eu une grande fête, les illusions solides seraient, après tout, vachement pratiques quand je porterai moi aussi le poids des méfaits sur mes épaules. J'étais plutôt content de mon destin.

Du moins, c'est ce que j'essayais de me dire mais entre une attaque de dirigeables requins et une maladie de vérité (ne posez pas de questions), je me suis rendu compte que ce n'était pas vraiment ce que je voulais.

Le problème avec la technique de mes parents, même si elle est honorable, c'est que c'est ni plus ni moins que du contrôle de masse. En regardant autour de moi, je pouvais remarquer que le monde était rempli, à un niveau journalier, de désagrément qui rendait la vie plus difficile. De choses qui, une fois accumulées, devenaient difficiles à supporter. C'est comme ça que j'ai commencé mes blagues, sans en parler à ma famille. Si je voyais un homme qui couraient un peu trop après les filles, je le faisais se faire poursuivre par un homme plus grand que lui qui ne comprenait pas le mot 'non', non plus. Quand une femme traitait ses subalternes comme de la merde, il s'assurait qu'elle reçoive ce qu'elle mérite... et, petit à petit, ma réputation avait commencé à grandir et on avait commencé à m'appeler 'The Prankster'. Personne ne me voyait mais j'avais déjà reçu mon nom de 'super-héros' (ou super-vilain, franchement ma situation n'est pas claire).
C'est quand c'est apparu dans les journaux que mes parents m'ont confronté à ce sujet. Je me souviens de la discussion, comme si c'était hier.

« Narvi, mon lapin, vient t'asseoir avec nous une minute. » avait dit ma mère alors que je sortais de la cuisine, les bras plein de pâtisseries.

J'avais avalé ma bouché, mes sourcils s'étaient froncés mais j'avais obéi, malgré ma haine envers les règlements je n'avais jamais su dire non à mes parents.

Maman était une femme grande et fine aux cheveux blonds, Irène Erzebeth Lorena von Drake, une aristocrate jusqu'au bout des ongles mais pourtant une femme de caractère extrêmement tolérante. Mon père Thobias McCormack était un marchand irlandais, roux et large qui souriait toujours comme un chat qui venait d'attraper sa souris. Ils étaient si différents l'un de l'autre, passaient leur temps à se disputer mais c'était probablement un couple formé par les cieux tant ils se complétaient. Ils n'était pas qu'amoureux l'un de l'autre, ils se rendaient meilleurs.

« Narvi, est-ce que tu sais pourquoi je demande une réunion de famille ? » Demanda à nouveau ma mère.

J'étais surpris par sa question, pas parce que les réunions de famille était inhabituelle (mes parents avaient tendance à en faire pour un oui ou pour un non car le secret n'existait pas entre nous) mais parce qu'aucun de mes frères et sœurs n'étaient présent. C'était donc une conversation privée ce qui était rare.

« Heu... Non ? » Avais-je dit très intelligemment.

Mon père avait soupiré puis avait jeté le journal sur la table, je l'avais pris et lu avant de le poser. Mon visage n'avait rien laissé paraître mais mes parents qui me connaissaient bien avait su lire la culpabilité dans mes yeux clairs.

« C'est exact... Quelqu'un ici s'est permis de garder des secrets... Et quelle est la devise de la famille ? » Demanda Thobias.
« We are the lies' masters so the truth have to be tell. » Répondis-je pour lui faire plaisir.
« No lies, no secrets between us ! » Confirma mon père.

C'était un dicton des von Drake que mon père avait toujours complété par sa petite phrase personnelle. L'idée était que pour dire un mensonge, il fallait connaître la vérité et pour connaître la vérité, il fallait avoir, autour de soi, des personnes qui la dirait toujours.

« Pourquoi est-ce que tu t'es senti obligé de nous mentir ? » Demanda ma mère, l'air inquiet. « Est-ce que nous t'avons laissé pensé que nous n'aimerions pas que tu cherches toi-même ta voie ?
-Parce que nous sommes très fier de toi. » Assura Thobias.

J'avais haussé les épaules, pas très sûr de quoi dire. Bunnycube en main, mon porte-bonheur, j'avais baissé la tête.

« C'est juste que... Pour une fois, j'avais quelque chose pour moi. » Avouais-je. « Je n'avais aucune raison de vous le cacher, je n'étais juste pas encore prêt à l'avouer parce que je ne savais pas quoi dire.
-Est-ce que c'est le chemin que tu veux suivre ? » Demanda alors ma mère.

Et je vis dans ses yeux, semblable aux miens, que c'était une question très importante. Une question franche qui demandait une réponse franche, comme toujours dans ma famille. Je pris donc le temps d'y réfléchir. Je ne connaissais rien de la vie, j'avais toujours été protégé dans ma famille. Je ne savais pas si la vie que je menais me convenais ou si je voulais faire comme mes parents. Je n'en savais rien.

« Je ne sais pas. » Répondis-je, frustré de n'avoir rien de mieux à dire. « Je voudrais faire quelque chose pour les gens... Et j'ai l'impression que le problème est aussi micro que macro mais que personne n'a encore eu l'idée de s'en préoccuper. »

Il y eut un instant de silence. Je me souviens que mon père avait voulu sortir son cigare mais que ma mère l'avait fait littéralement volé au travers de la pièce (c'était son pouvoir, elle faisait de la télékinésie). Mon père avait simplement remis une main dans poche, habitué aux réactions de ma mère.

« Mon lapin, » continua maman, « est-ce que tu veux trouver ta voie par toi-même ?
-Oui, bien sûr ! » C'était une question stupide... n'était-ce pas le désir de tous les adolescents ?
« Alors... Que dirais-tu de voyager ?
-Quoi ? » Je ne voyais pas le lien entre les deux phrases. Maman n'allait quand même pas m'envoyer en pèlerinage ?
« Il y a une école de super-héros en... Amérique. » Elle avait plus ou moins craché le mot comme si il était une maladie et non pas un pays. « Je pense que ça pourrait être bon pour toi.
-Tu nous écriras ? » Compléta mon père, souriant.
« Mais heu... Je ne veux pas partir ! » Protestais-je.
« C'est juste pour l'école. Et je pense que ça peut t'ouvrir des voies.
-Quelle voie ? Je ne suis même pas un super-héros ! On est des méchants gentils, maman ! Je ne suis même pas sûr que ce soit un terme que des américains peuvent appréhender sans faire une crise d'épilepsie ! » Je ne suis pas intolérant mais les manières outre-atlantiques m'horripilaient un peu.
« Fin de la discussion ! Trois années ne vont pas te tuer et, de toute façon, tu rentres pour les vacances. » Avait terminé maman.

J'avais grogné, plaidé, crié, hurlé, geint, supplié mais rien n'avait fait changé d'avis mes parents. Le fait que je cherche une autre voie que la leur mais que je n'étais pas sûr de moi signifiait que j'étais confus et c'était leur devoir de m'aider. Parfois, les bons sentiments de ma famille m'exaspéraient.

Oui, c'est ce dont je me souviens de cette soirée, mes parents me disant plus ou moins qu'il était temps que je vole de mes propres ailes. Je savais que ce n'était pas une punition même si parfois j'en avais l'impression. Aller dans un pays que je ne connaissais pas, parler une langue qui n'était pas la mienne (je parlais anglais depuis petit mais avec un accent irlandais à couper au couteau, merci papa) et tout ça loin de mon cadre familial qui m'avait accompagné pendant si longtemps.

Quand on avait du mal, comme moi, à se faire des amis, on se demandait quand même comment on en était arrivé là.

♚ Pseudo : Hel ou papillon ou comme vous voulez en fait.
♚ Source avatar ? Noiz de DRAMAtical Murder
♚ Mâle ou femelle ? Femelle, bipède, hispanique.
♚ Âge ? huhu
♚ Comment as-tu connu le fow ? Mon grumeau que je nem.
♚ Une suggestion ? Nop
♚ Le mot de la fin : Heu, alors tout d'abord je suis désolée de la longueur de ma fiche O_O à chaque fois je me dis que je vais 'faire court et arrêtez de raconter des trucs dont tout le monde se fout mais je me laisse à chaque fois emporter... Sorry admin ?
I am the who when you say “who's there?”. said the boogeyman

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